29 octobre 2008

Le cuistot de la semaine, Toto Halloween Party

Par le Blogger

Eh non mais c'est la crise ?! Vraiment ! Nos archis ont le moral à zéro. Non, mais quoi, vous n'avez même pas 10 balles pour un repas au trou ? A ce rythme, on va tous manger assis bientôt ! On était encore 20-25 hier, c'est triste. Forcément avec moins de fous, on rigole, mais on rigole moins. Alors, les gars, faites quelque chose. Venez avec vos sandwichs mais venez !
Sur le terrain, ça allait encore, beaucoup d'invités et de quoi jouer sur tout le terrain. Guitou était aux anges : il a choisit la bonne équipe. Beaucoup de courses, d'essais, de passes bien envoyées et bien reçues. Le bonheur est sur le pré, Thomas en cuisine, les vieux ont pu finir leurs courses. Choubaka râlait de voir tout le monde courir et s'affolait au moindre crochet, mais ça lui a vite passé. Il est comme ça Jean-Louis, plein d'énergie trop souvent dépensée à cogner la table avec une cuillère, alors sur le terrain, il est un peu fatigué.
On a donc bien couru, on s'est ensuite douché (pour être aussi précis que Perdigue au cas où certains imaginent qu'on repart baignant dans notre jus), on s'est habillé (normal, on est pas des vers) et ceux qui n'ont pas tout perdu en bourse sont allé au Trou.
Toto en cuisine est une affaire qui roule, rappelez-vous le top score du temps où les repas étaient notés : 18 le bougre, pour du boudin aux 2 pommes.
Avant l'heure, joueur comme il est, Toto nous fait Halloween !
Pour vous mettre dans l'ambiance et consoler ceux qui ont encore le nez dans les graphiques de la bourse et qui n'ont pas un Iphone pour boursicoter en direct du Trou, Toto a prévu la déco. Il a du souffle le diable, pas loin de 50 ballons ornaient le plafond déjà juste pour une loi Carrez. Ça en amuse beaucoup d'en faire éclater quelques uns avant de passer à table, et à table, Guitou prend les choses en main et en bouche, annonce les meilleures notes pour les performances de la soirée sur le pré, je ne dirais pas qui a eu quoi, vous allez trouver que je fais dans la vantardise. L'entrée est une soupe de citrouille. Mais oui, on vous l'a dit plus haut c'est Halloween ! Une soupe où baignait des petites d'araignées en plastique... ce Toto alors ! Quel farceur ?
Mais Toto n'avait pas encore sorti toute la panoplie, en plus de son masque de diable rouge, Toto avait aussi le spray serpentin. Un éternel gamin ce Toto, pshiiiiiiiit par çi et pshiiiiiiiit par là. Évidement, ça fait des jaloux : Miguel, l'ado qui a vite grandi, le chourave et le sauvageon arrose Guitou ! Il remet ça ensuite sur Bernard ! Ooooh ! C'est mal parti, on en est qu'à la soupe. Quel cannaillou.
Le plat arrive : lentilles corail et saucisses. Choubaka réclame du vin, Malco va en chercher. On a le droit à combien de saucisses ? Trois ! Et combien de lentilles ? Hahaha, c'est drôle.
Une ambiance bon enfant, Flunsh (notre sponsor officiel !) et Quick, à côté, ne font pas Halloween si bien. On a fait les fous, c'était foufou (hé ho pas de gros mots s'il vous plaît, il y a des gosses). Toto enfile les plats de saucisses l'un après l'autre. Oh hisse la saucisse. Chouette encore des saucisses, les gamins adorent les saucisses !
Le fromage arrive, Arnaud défonce le buzzer. « J'ai trouvé ! C'est un repas tout Orange ! ». Ouais, bravo Arnaud. Jacques Martin lui aurait fait la bise et lui aurait demandé où sont ses parents ? Bravo Arnaud. Dommage, il y avait rien à gagner. Il est vif cet Arnaud, un vrai futur président ! Le fromage donc, du Gouda, du Marwal (ouais du Marwal comme chez les chti'), du munster (qui pue, ouais, pipi-caca-prout). Malco fait un jeu de course de voiture sur sa console intégrée au téléphone Iphone. On se balance des boulettes de pain, des gamins, je te jure, il fait un effet ce petit Toto. Que c'est bon de se sentir jeune !?
Et le dessert, orange aussi Arnaud ? Eh non. Si ! un cake à l'orange et à la crème anglaise. Splach, Arnaud applati la main de Malco dans la crème !!! Ouah, t'es con ! Ouais, c'est rigolo ! Derrière eux, Choubaka frappe la table avec sa cuillère comme un dératé et envoie partout des boulettes de crottes de nez. Va les calmer maintenant tous ces gosses surexcités.
Bon allez les drôles au dodo, Pepe raconte une histoire pour endormir tout le monde, ferme la boutique avant minuit. Ça fait deux mardi de suite qu'ont se couche avant Cendrillon. Pourtant, y a pas école demain !


Petit rappel : Les Archiball Pau nous proposent un week end le 13 et 14 décembre, départ en bus comme quand on était jeune. S'inscrire rapido chez Toto, ambiance trois petits cochons et mares aux canards assurée !

27 octobre 2008

Contres les Ruines - 22 octobre 2008

En attendant le compte (pas encore) rendu, quelques photos où Yann se fait poser un raffut par l'homme invisible, Loulou et Perdigue qui assistent à un décollage et la bière qui fait dormir...



24 octobre 2008

Le cuistot de la semaine : Yann au fond du trou. Guitou au fond de la mine. Archiblogueuse au fond de la douche.

Par Perdigue

Par un mardi soir tellement sombre, que les même les lumières ne s’allumaient pas, il errait, seul, sur le pré.
Sa chevelure de vieux sage au vent, bravant les éléments, absorbé par sa quête obsessionnelle d’une équipe de rugby conquérante que jamais il ne trouva.
Et pourtant… Il avait fait le bon choix, ce bougre de Guitou Vincent.
Mais, vanité ! Quand tu nous tiens !
Notre hôtesse de l’air a estimé que Dudu, Kiki, le Toulousain, Corsenac, Lolo, Perdigue & Junior, n’avaient pas les conditions rugbystiques et esthétiques requises pour être stewarts sur Air Ovalie.
Bin té ! En parlant d’air, si quelqu’un pouvait offrir une gonfle à Guitou pour mardi prochain, se serait lui rendre un immense service, vu que mardi dernier il n’a pas touché un rognon.
Kiki et Dudu en Maîtres à jouer, nous ont fait briller de mille feux, au point d’offrir un essai à Junior sur un décalage d’école, alors que nous étions 8 contre 9.
Merci mon Guitou, tu serais resté avec nous… on aurait perdu !!!!
Le sol jonché des lauriers de la victoire, nous nous pénétrons dans les douches pour soigner nos corps meurtris.
Ha ! Cet antre, qui fait finalement couler beaucoup plus d’encre que d’eau.
Ce lieu si singulier où il ne faut pas ramasser la savonnette de son voisin à moins d’avoir un slip en zinc.
Ha ! Mesdames les archiblogueuses, cette douche salvatrice et régénérante donne cette sensation incroyable, que l’on pourrait comparer à la plénitude intérieure d’un plaisir solitaire et la fraîcheur extérieure d’un rasage de prés.
Et oui, point de barbier, ni de mains douces et manucurées dans les bains de Musard, mais toutes les bonnes volontés sont les biens venues, mais sans coupe choux.
Laissons le choix dans la date à l’apparition de ces nymphes oniriques et partons au trou.
Le marmiton de la cambuse, c’est pas le genre de mec que t’emmerde sous les douches, et quand c’est Yann qui s’y colle faut pas le faire chier non plus au milieu des gardales.
Du coup, tout le monde pensaient qu’on aller bouffer gras et lourd.
Pô du tout, du tout !
Il parait que la salade de je ne sais pas quoi, arborant un camaïeu de vert, était très bonne.
Désolé Yann, mais j’étais trop occupé à boire des bières avec Kiki et Malko, en se foutant de la gueule de Guitou, pour attraper au vol ces végétaux si bien assaisonnés.
En revanche, je me suis envoyé deux fois du poulet à l’ananas derrière la cravate (un peu sur la braguette aussi !) tellement c’était bon.
Y’avait certainement un truc pour accompagner (Appel à témoin), mais il faut bien reconnaitre que le meilleur accompagnement de ce mets délicieux et raffiné était le plat lui-même.
Une fois le fromage de son village ingurgité (le fromage, pas le village), Guitou beugla que, s’il était président, chaque personne qui lui manquerait de respect serait viré sur le champ.
Du coup, nous ne comprîmes pas tout et entonnâmes à sa gloire : « Guitou, tu n’es qu’un enc… Enc… ».
On s’est tous fait virer avant le premier mandat.
Sur ces entre faits, le Vieux 4 mis dans le même sac, la même engeance que le suce nommé Guitou, tous ceux qui n’était pas venu s’oindre l’oignon à l’huile d’olive chez nos amis Mondragonais.
Et là, Archigloguette anonyme et perfide, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude.
Car si bon nombre d’entre nous peuvent venir s’ébattre dans les prés de la verte Ovalie grâce à vos bonnes âmes, autant sinon plus, se cache derrière vos éminences charnus et vos rotondités de peur de se faire abattre sur le pré.
A celles-là, je leur dit franco, mon Général, maquez-vous avec un pousse citrouille, ça vous fera le même effet.
Ou bien, ou bien… ; bon, arrêtons de parler des douches !
D’ailleurs, certains avanceraient l’hypothèse que l’Archiblogueuse anonyme ne serait autre qu’un archiblogueur aux mœurs incertainx.
Revenons au direct déjà si lointain, car ayant perdu mes notes, je ne sais plus ce qu’il y avait en dessert, mais le lancer d’assiette était parfait.
On pourrait penser que Yann s’est fait voler la vedette. Et bien, vous vous trompez. Car Yann ne fait pas ça pour se mettre en valeur, non.
Au trou comme sur le terrain, on ne l’entend pas mais, putain, quelle efficacité, quelle générosité.
Que les autres se fassent plaisir. Les lauriers, c’est pour le pot au feu.
T’en veux du stagiaire et bien en voila, du vrai, du solide, avec un talon d’Achille tout neuf.
Yann, c’est toujours un plaisir s’assoir à ta table et un honneur de jouer à tes côtés.

22 octobre 2008

Le cuistot de la semaine : un bout de chou

Par le Blogger


Petit constat et petite mise au point d'entrée : Comme il faut repasser une couche, et que c'est la saison des couches, voilà un petit rappel de la fonction de ce blog.
Combien de fois, mon cher castor, tu t'es levé le mercredi matin, hein ? Souvent tu vas me dire !
Première option : Ce matin, tu t'es réveillé sourire au lèvres, l'esprit vainqueur, l'érection indestructible, gourdin du matin, pipi sans les mains, l'envie de conquérir le monde et les fortes poitrines... mais tu avais cependant le petit truc qui te chiffonnait, au point de pisser à côté de la cuvette ; le regret d'avoir raté le rendez-vous du mardi soir aux archis.
Deuxième option : Ce matin, tu t'es réveillé ronchon, le petit zizi recroquevillé, voire carrément rentré, tu avais irrémédiablement besoin de ton café et personne ne pouvait te parler, sous peine de poing dans la gueule bien senti. Tout ça, parce que justement, t'avais les boules d'avoir raté ton rendez-vous du mardi aux archis.
Dans un cas comme, souvent, dans l'autre, paix des ménages à l'horizon et pet du matin à l'hérisson, tu savais que ton ami le blog ne te laissera pas tomber, qu'il était là, qui n'attendait que toi, un clic et les retrouvailles avec les amis, comme si t'y étais, le menu, le cuistot, qui a fait quoi comme connerie, qui a pris un melon ou une bouteille dans la gueule, qui a été recruté et qui a décruté... tout quoi !
Clic, et là, horreur, rien ! Tu recliques, t'en crois pas tes yeux, c'est toujours pareil, comme la semaine dernière, personne n'a rien fait, personne n'a pris la peine de te raconter la veille, le repas, personne ! Putain, tu es seul au monde, comme une merde. Ton gosse te demande de lui mettre ses chaussettes, tu l'étrangles avec. Ta femme te propose un café bien chaud, tu l'ébouillantes. Et tout ça parce que personne n'a voulu partager avec toi la soirée d'hier, personne pour te raconter le Week end ou le match auquel tu n'as pas assisté. Eh comme un con, tu étais absent et les absents ont toujours tort. Suicide en vue.
La morale de la fable mon cher castor est que le blog est fait pour partager, et quoi de plus normal dans la philosophie de ce sport qui nous réunit que de partager. Il ne s'agit pas de savoir écrire – c'est bon, il faut trouver autre chose ! –, c'est juste raconter au copain qui n'était pas là comment c'était. Point (à ce sujet, on attend toujours le billet sur le repas de Yann et quelques mots sur Mondragon).

Alors hier, c'était le tour de La Fée, et ça non plus ça n'y était pas sur le blog ! A croire que personne ne le savait et c'est pour ça qu'on était à peine vingt au trou, dix sur le pré. On va pas vous laisser fantasmer, on a passé une excellent soirée.
Cadillac a encore gagné ce dimanche et La Fée était de bonne humeur. Il ne s'est pas pris le chou, notre Bruno a fait dans l'art de farcir : œufs mimosa, salade de tomates et d'anchois, choux farcis et gros gâteau à la crème. Un bon repas de soirée pluvieuse, on a bouffé comme des chancres, il manquait le feu de cheminée.
Les œufs mimosa ont eu un succés que Palanquès à lui tout seul a confirmé. Des œufs, plein d'œufs, prévus pour quarante, on ose même pas imaginer l'arrière de la poule. La salade aux anchois a fait jouir Dinclaux à répétition, ce qui est en soi, son pêché chou. Et les choux, farcis à l'unité, étaient disposés sur un plat comme des nichons siliconnés en position allongé. Corsenac en avait plein les mains. On le sait, il aime le chou farçi Jean-Louis et il l'a redit, « C'est d'une finesse. » Avec ses cheveux longs et sa bouche pleine de chou, on aurait dit Choubaka.
Bref, un grand menu, ceux qui n'étaient pas là ont fait chou blanc et notre bout de chou a lancé ses assiettes comme un plâtrier. Entre plâtriers, la première est cassée, Cambo à la réception. Pour la suite, il s'est appliqué, ménageant la chèvre et le chou.
Le gâteau à la crème, aurait pu être un chou à la crème. Avec ses proportions, il serait sorti tout droit d'une réception d'un mariage princier. Autant de gâteau que de placomix, Dudu a failli s'étouffer avec la concentration de calories à la cuillère.
Quelques chansons plus tard, l'assemblée s'est rentrée. Une soirée où le chou ramena tout le monde à la raison au point d'être à la maison plus tôt que Cendrillon. On croyait pouvoir continuer à farcir, mais pas de quoi faire chou gras.

13 octobre 2008

Gruneinsen ou le coup du chapeau

La pignole du Barde

Alors de Carvalho et Gruneinsen se considérèrent. C’était à Silkirk dans les faubourgs d’Edimbourg. Denis (Gruneinsen) arborait un chapeau claque suivi comme son ombre par Jérôme (de Carvalho). Non pas pour aller dans je ne sais quel claque mais pour deviser ensemble sur le devenir du monde. La journée avait été rude ; le combat âpre. Nos deux hommes déjà s’échappaient du clic-clac de la vie ordinaire pour rêver un avenir radieux. Nous n’eûmes pas droit à leurs confidences. Mais une idylle était née, jamais démentie depuis lors.
L’un est tout en rondeur, l’autre sec comme une trique. Quel est l’imbécile qui a dit : qui se ressemble s’assemble. O vertus du rugby qui marie les contraires. Le corps, il est vrai, n’est qu’un masque ; c’est l’esprit (l’âme prétendront certains) qui nous unit. M’étant déjà étendu sur Jérôme, j’entends m’étendre désormais sur Denis. Seuls les sots y verront l’influence du Malin. Pour moi, je n’ai qu’un Dieu : Robert (le Petit).
Si Denis est tout en rondeur, il est tonique et étonnant. Lorsqu’il maîtrise ses ardeurs, c’est un taureau des plus efficaces. Denis se dépense sans compter et n’aime rien tant que bousculer celui qui se met sur son passage. Au risque parfois d’oublier son comparse. Sa générosité est seule responsable de ses oublis coupables. Mais Denis a changé. La fréquentation de Jérôme l’a transformé. Il ne cesse depuis lors de chercher des mains charitables pour leur confier la béchigue. Je le soupçonne de n’attendre que celles de son alter ego. Force est de constater que hors Jérôme, son offrande souvent ne rencontre que le vide. En somme, il y a anguille sous roche. Ceux de Silkirk pouvait espérer un lapin. Mais la roche n’est pas un chapeau. Quand Loulou pacsera-t-il nos deux tourtereaux. Car à Silkirk, dans les faubourgs d’Edimbourg, je suis certain que Denis fit à Jérôme le coup du chapeau et que, derrière les tribunes où se jouent des amours adultères, c’est un pigeon qui sortit de sa « coiffure de forme assez rigide ».

Dudu, le dandy

La pignole du Barde

Dudu, c’est un dandy. Un dandy des près. Dans le rugby moderne, l’espèce se fait rare. Le geste juste, au moment juste. Un point c’est tout. Cet art minimaliste est l’apanage de peu. La passe de Dudu se rapproche du haïku. Et de Montesquieu. Je l’imagine en lecteur assidu de l’hôte de La Brède qui écrivait dans ses Cahiers : « Ce qu’un orateur vous donne en longueur, il le perd en profondeur. » La profondeur justement. Dudu est un classique (sans quoi il ne lirait pas Montesquieu et n’inspirerait pas mon rapprochement avec le haïku). Donc Dudu est un adepte de la profondeur que nos temps modernes (Dudu n’est pas un charlot) dédaigne. Mais Dudu est aussi un libertaire : il abhorre l’exclusive contemporaine de la passe vissée. Il sait la justesse et l’efficace d’une passe tout en douceur, caressée, de ce don délicat qui ne souffre pas l’uniforme. Et grand Dieu, il n’a pas tort.
Qui n’a vu Dudu le dandy dodeliner sur l’herbe de Musard avant de s’exercer au toucher avec ses pairs n’a rien vu. Dudu prépare son corps avec une minutie extrême. D’aucuns l’accuseraient de dandiner. Ce serait lui faire affront. Notre homme connaît son corps puisqu’il est médecin et, mieux, radiologue. Un dandy vous dis-je.
Drôle de dandy ton Dudu me dira-t-on en faisant référence à sa mise. Dudu arbore, en effet, des tenues d’un autre âge. C’est sa manière à lui de se distinguer. Dudu, c’est un musée. Il n’aime rien tant qu’exposer les traces de son passé. Mauvais goût affirmeront les uns. Baudelairien avanceront les autres (dont je suis). En quoi décidément Dudu est bel et bien un classique.
Le temps qui ne fait rien à l’affaire marque chaque jour davantage le corps de Dudu le dandy. Il paraissait épargné par les affres de la clepsydre. Le voilà semblable aux autres. En quoi dodeliner ne suffit pas à réparer des ans l’irréparable outrage. Semblable aux autres Dudu ? J’exagère. Il est unique. Et c’est pour cela qu’on l’aime.

09 octobre 2008

Le cuistot de la semaine, le poisson selon Jérôme

Par le Barde (avec une photo recyclée)

Jérôme est douanier. Un douanier fou de poissons. Cette passion est si forte qu’il n’a de cesse d’en faire profiter ses semblables. Il n’est qu’à se mettre à sa table pour s’en rendre compte. La mer est son domaine. Il lui voue un culte exclusif. Rien n’échappe à cette passion dévorante. Pas le plus petit crustacé, le moindre mollusque, le moindre bar. Jérôme est excessif mais c’est ainsi qu’on l’aime. On l’imagine tapinant le maquereau au large d’Ouessant, harponnant de mythiques baleines au large du Japon, titillant l’anchois en bordure de Fort Boyard. On le devine, guettant quelques crevettes fatales à l’orée des plages, ramassant des pelletées de crevettes, par filet interposé, sur l’estuaire. Jérôme est pécheur. Rien ne le ravit tant que de capturer les fruits de celle qu’il chérit.
Ce tempérament maritime aime assez peu prendre l’air. Au point d’en oublier de vérifier la validité de son passeport lorsqu’il est amené à voyager avec ses pairs. Ça la fout mal pour un douanier, mais ça la fout quand même. Nul ne lui en tiendra rigueur. Ce Gabelou est imparfait et cela ajoute à ses charmes. Par contre, sur le pré, il est redoutable. Passé le temps des menues maladresses, il excelle à chaque poste. Notre homme a du caractère. Derrière la moustache licencieuse, se cache un buffle, un taureau. Encore que ce petit côté fin de siècle lui procure un air intellectuel dont les taureaux et les buffles sont dépourvus. Il y a du romantique chez Jérôme. Jusque dans le risotto qu’il sert à ses semblables.
Pas à dire en ces temps de crise, Jérôme c’est un tout bon, un comparse comme on les aime.

Le cuistot de la semaine est un saigneur

Par le Barde
(Y a pas photo !)

Les mauvaises langues disent qu’Escassut, c’est une fouine. Ce museau malicieux, cet air de ne pas y toucher ne sont pas étrangers à cette comparaison péremptoire. Sauf que la fouine comme le souligne Robert (le petit) a le corps mince. On admettra que nous sommes loin du compte avec Jacques. La fouine, on le sait, aime saigner les volailles. Notre Jacques aussi. Et les cochons, et les moutons… C’est affaire de profession me dira-t-on. Toutefois, loin de se contenter de les saigner, il les accommode avec une grâce à nulle autre pareille. Il ne faut pas réduire la grâce aux élucubrations de Blaise (Pascal) ni aux productions de Léonard (de Vinci). Je vous salue mon Jacques plein de grâce pourrait d’ailleurs être l’incipit d’une prière qui reste à écrire. Je ne m’y hasarderai pas. Je ne saurai trop vous recommander, cependant, de vous recueillir sur son étal lors des marchés où il officie. Il vaut tous les autels du monde. Et vous ne serez pas déçu du fruit de vos dévotions. Jacques est un saint à sa manière. Une fouine ne peut prétendre à une telle distinction. Ce serait, à tout le moins, un outrage, une profanation.
Sa sainteté Jacques Escassut. Voilà qui lui va comme un gant. Le cardinal Ratzinger a un successeur tout trouvé. Foin des conclaves et de la triste fumée émergeant du Vatican. Il faut aller à l’essentiel. Si les castors étaient cardinaux, ils s’épargneraient ces vains conciliabules où la raison l’emporte sur le cœur. Il faut bouter hors les traditions et demeurer dans le sein des saints.
« Merde le barde, tu nous emmerdes avec tes élucubrations ecclésiastiques me soupire Léonard (Eric). » Peut-être, mais moi je me plais à imaginer Jacques déclamer le cantique des cantiques et tordre le cou à l’Ecclésiaste qui va répétant : « Rien de nouveau sous le soleil ». Saint Escassut priez pour nous.

02 octobre 2008

Le cuistot de la semaine : My name is Denis.

Par le Blogger


Vous vous rendez compte la chance qu'on a ? Pensez-y rien qu'une minute, soyez attentifs, imaginez vous sans lui, vous allez comprendre toute la place que prend Denis parmi nous. Denis Gruneisen est un personnage unique, un personnage des plus attachants. Denis Gruneisen, un nom qui sonne comme un héros de roman policier...
Denis (prononcez Dénisse) Gruneisen (euh !! Grunaytzen ?)... my name is Gruneisen, Denis Gruneisen. De quoi faire mourrir Ellroy de jalousie et déchiqueter en mille morceaux son schizophrénique Lloyd Hopkins, rendre folle l'Agatha fétichiste des naims et pendre son Hercule par le poireau, faire péter les plombs à Connelly et envoyer Harry Bosch au rayon bricolage. Les grands du roman noir en ont inventé des personnages et passé des nuits à dénicher le nom de leur héros, le personnage qui mènera les aventures de leurs livres, mais une chose est sûr : il n'ont pas inventé le Denis Gruneisen !
Denis Gruneisen, un nom en or, une tête d'affiche, une bête de scène, l'homme qui sème la terreur dans les milieux du crime et du grand banditisme, l'incorruptible, le mâle que toutes les poules s'arrachent à coup de touffes de poil. Denis, Deniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis, top moumoutte sur la croisette, en guest star au festival du film policier de Cognac, en VIP à Deauville, en Yacht-Bernard-Tapie à la Mostra de Venise. Ladies & gentelemen, la standing ovation pour Denis Gruneisen, en chapeau melon et bottes de cuir, les oreilles et la queue, en haut du tapis rouge de l'hôtel Martinez, à déwatter tous les flashs des paparazzis, à déchirer un million de groupies avec son look Beatles et sa coiffure au bol. A star is born avec une grosse paire de burnes, miiiiiisteeeeeeeer Deeeeniiiiiiiiissssse Grrrrrrruneisen.
Eh ouais ! Ça vous la coupe, mais ouais, c'est notre Denis à nous, que l'on ne donnerait pour rien au monde. Ce mec a inventé la trichophilie à lui tout seul dès sa naissance, un phénomène, le dernier poilu.
Alors ça va comme ça ?! Ne venez pas l'emmerder avec son tour de bouffe. Qu'est ce que vous croyez, qu'on peut appeler Denis comme ça sur son portable, laisser un message et attendre qu'il rappelle, non mais ho, vous vous croyez où ? il a pas que ça à faire le mec. Denis est dans le civil ingénieur professionnel, de quoi rendre sa maman très fière et les voisines envieuses. Très tôt, Denis affiche un penchant pour les sports extrêmes (je suis témoin), jeune viril au torse velu, il ne connaîtra le rugby que bien plus tard, il m'a même avoué qu'il regrettait cette rencontre tardive avec le ballon ovale. Cependant, rien ne fait peur au rugbymen qui sommeille en lui. Une simple rencontre, une étincelle comme il y en a rarement dans une vie, propulse le guerrier sur le pré de Musard. Cette étincelle n'est autre que Kiki. Denis et Kiki, BHL et Houellebecq, même combat.
Denis savait les Archiballs impitoyables, mais le défi fut relevé, sans broncher, sans perdre son sang froid. Les risques, Denis, ça le connaît. A l'affût, tous les jours, il s'astique sous les bras avec un stick large de Mennen, le truc qui lui évite les grosses auréoles dans les grands moments de stress, se fait la barbe avec un six lames de chez Gillette parce que rien ne vaut une peau douce dans ce monde de brutes, se polishe le cheese avec un Colgate à micro-billes sur une brosse triple rangées qui va nettoyer là où aucune brosse peut le faire... c'est comme ça, quand on est de la lignée des derniers poilus, on ne se contente pas d'un shampoing L'Oréal, même si on le vaut bien.
Denis Gruneisen, l'homme qui a défié les écossais sur leurs terres et nargué leurs femmes était le toqué du trou de cette fin de Ramadan. Même pas peur, une formalité :
- l'entrée : pâté, grenier et jambon de Bayonne
- le plat : un ragout de veau avec carottes et pommes de terre
- la salade : verte
- le fromage : au lait
- le dessert : tout le rayon tartes...
Et le plus important, c'est de passer une bonne soirée. Et pour ça Garci Moore, le père spirituel de Roger, n'a rien à apprendre, James Bond à côté est un apprenti : une dose d'humour parce qu'une femme qui rit est à moitié au lit (Ok, il vaut mieux qu'elle y soit en entier) ; et une bonne bouteille : 007 en bon ringard sortirait le champagne, Denis, lui, débouche une caisse de 12 de Latour-Martillac... C'est tout, on a du style ou on en a pas ! Muchas Gracias Garci.

01 octobre 2008

Point de vue

Salut à tous
Je n’ai pas l’habitude de la ramener, mais là j’ai envie de m’exprimer sur le petit malaise latent et ambiant relatif aux déplacements des Archis.
J’ai été président des Radis Noirs et j’ai bien en mémoire les frustrations ressenties face à la difficulté à mobiliser les troupes pour les déplacements.
Je peux comprendre la déception de Alain-Charles et celle de notre bien aimé président. Mais faut-il pour autant mettre une pression que je ressens pour le moins négative pour le club et se fâcher avec l’un ou avec l’autre ? Je ne le pense pas et ce n’est pas en haranguant les foules que l’on règle les problèmes.
Plutôt que de se focaliser sur ce problème des déplacements j’aimerai apporter une grosse note d’optimisme.
N’est- il pas formidable que ce club existe depuis 40 ans ?
N’est ce pas fabuleux d’avoir 20 à 25 mecs de différentes générations qui courent tous les mardi sur le prés ?
N’est ce extraordinaire d’avoir ce lieu magique où chaque Mardi nous nous retrouvons à 30, 35 40… pour picoler, bouffer et déconner comme des gamins de 20 ans ?
Et puis les matchs quand ils se font autour de Bordeaux ne sommes nous pas généralement 15 à 20 joueurs ?
C’est ce qui s’appelle un regard positif sur les choses.
Rendons nous à l’évidence, il est compliqué d’organiser des déplacements sur les week-end et cela peut se comprendre (vie de famille, vie professionnelle, âge, obligations diverses…). Soyons donc raisonnables et programmons un seul déplacement par an organisé bien à l’avance. Nous aurons plus de chances de succès.
Discutons à l’AG du nombre de matchs que nous nous sentons capables de jouer et du calendrier de l’année à venir au lieu d’imposer une cadence qui est peut- être difficile pour beaucoup d’entre nous.
Allez tout va bien ! les ARCHIS c’est une vie associative hors norme, un truc à part, quand on y a goûté on ne peut plus s’en passer. Fier d’en être !
Vive nous et vive notre président bien aimé.
Bises à tous
Jean-Pierre Campech

Le cuistot de la semaine, 1561 donc...

Par le Toulousain


1561 donc ! puisque Monsieur Perdigon tiens comptes…
La semaine d’avant, tout émoustillé de retrouver Musard, je choisissais de prendre ce merveilleux périphérique Bordelais pour me rendre d’un trait sur ce pré où il fait si bon gambader. Ma sottise fut reine, un embouteillage de premier cru me contraint à fermenter 2 h 30 sur l’asphalte girondin et à abandonner tout espoir de décrassage. Ce n’était que partie remise. Ce 16 septembre, j’y étais, enfin. Dans les vestiaires, je reprends doucement mes repères. La patère est toujours là pour le pantalon. Je sors mes crampons cirés à la terre naturelle en fin de saison dernière et j’écoute. Les autres, eux aussi, sont là. J’inspire un grand coup. Le camphre sur les cuisses engourdies par deux mois de plage et, déjà, les premières questions tactiques.
- Qui c’est qui fait à bouffer ce soir ?
– Dudu.
- Dudu ? Putain on va bouffer quoi ?
- Des carottes et des radis.
Pas de doute, c’est bien la reprise aux archis. Je retrouve l’ambiance. Les pointes métalliques de mes souliers heurtent les carreaux puis le béton de l’allée. La barrière de tubes blancs, un petit saut et c’est l’herbe. Et l’herbe mes amis, elle est magnifique. D’un vert presque fluorescent, un gazon dense épais et touffu est venu remplacer le sable noir et poussiéreux de l’an passé. Je ne sais pas ou Monsieur Magrez achète ses semences, ni avec quoi il les irrigue, mais c’est du top moumoute à l’arrivé. Deux tours de terrain puis enfin la balle et le jeu. Ce jeu merveilleux qui fait qu’après quelques passes et quelques foulées, on oublie toutes les merdes qu‘on a pu entendre le matin sur France info, après avoir fait son plein à 80 euros et posté en courant son dernier tiers. Je te touche, tu me touches, Guitou, toujours à la tête de l’équipe qui gagne, affiche une joie de vivre extraordinaire. Hélas sa cheville lui rappelle que ses ligaments n’ont plus la souplesse de leurs vingt ans. Retour prématuré aux vestiaires C’est bien, on est aux archis. Puis c’est au tour de Zeille de prendre la direction de la douche. Blessure, pour lui aussi, mais morale. Si j’ai bien saisi tout le contenu de son râle, Loulou aurait fait qu’à se moquer de lui. Normal, c’est la période du brame en ce moment chez les grands cervidés. C’est l’automne, c’est la rentrée.
C’est bon de se sentir à nouveau en famille.
Sous la douche c’est l’ambiance camping qui reprend le dessus. Tu prêtes ton gel douche. Mais,t’es allé où pour bronzer comme ça ? Kiki toujours attentif à son épiderme, remporte la palme d’or de l’indice de protection UV grâce à l’utilisation combinée d’une tenue de plongée néoprène et d’un parasol Kronembourg qui lui ont permis de conserver son teint de poupon.

Quoi ? je parle pas du repas de Jean-Pierre ! Attends un peu lecteur. C’est la reprise, c’est sympa non ? Et puis bon voilà quoi. Tu veux le faire toi le papier du repas de Dudu. Non, alors museau !
Alors donc, c’était la 1561ème. J’essaye comme ça pour commencer. Perdigue à fait un très beau papier la semaine dernière en commençant par 1560 alors pour le mot de Dudu je préfère mettre toutes les chances de mon côté. À l’arrivée au trou, c’est l’odeur qui nous rappelle ce qu’est ce lieu. Ce délicat mélange de, graillou, tabac froid, salpêtre et jus de pierre bordelaise me replonge dans l’ambiance de ces soirées culinaires. Je suis loin d’avoir connu les 1560 et pourtant, j’imagine que chaque pore de ces murs garde en mémoire les doux effluves qui s’y sont répandus. Au pied de l’escalier un barrissement déchire mes deux tympans. Pas de doute notre vieux quatre a bien récupéré son permis et demande si les bouffeurs de gazons ont enfin décidé de se bouger le cul parce que lui, il a les crocs. Jean-Pierre est assis, serein, la table recouverte de légumes crus nous laisse à penser qu’on est peut-être un peu en avance pour le pot au feu. Attends, y sont pas cuits les légumes ? À y regarder de plus près, je découvre notre steward foulé, tout occupé à curer le fond d’un pot de mayonnaise Bénédicta avec une énorme carotte. Ouf c’est l’entrée. La mayo est présente sous divers accommodements, aïoli, tartare, même une béarnaise présentés dans leurs emballages d’origine. On ne fait pas des chichis au pays du roi Henry. C’est tout de même un peu l’inquiétude qui nous gagne. Nous connaissons tous, les penchants bios de notre radiologue. Voilà trente ans qu’il irradie tout le monde et ce soir il va nous mettre au radis. On n’avait pas forcément décidé de passer à cinq fruits et légumes par jour de cette façon. Nous, c’est plutôt, une poire, une prune, une manzana, etc. Mais notre Dudu est un coquin, et il muselle nos quolibets taquins en déballant un étal de charcuteries à faire pâlir un boucher ariégeois. Guitou a son pot de lipides, Gwen et Alain-Charles du pâté à foison, tout va bien. Quelques mauvaises langues comparent les béarnais à des Belges qui n’auraient pas trouvé l’Espagne. Faux, et Jean-pierre nous le prouve en nous offrant une paella, Olé ! garantie sans mélanine. Des langoustines aux poses lascives et amoureuses s’étalent par paquets de douze sur un riz safrané, abondamment garni de viandes, poissons et coquillages. La cuisson est idéale et les grains de riz qui craquent sous nos dents d’affamés libèrent mille saveurs de mers et d’épices. Excellente ta paella Jean-Pierre, de l’avis de tous ! Au lancer d’assiettes, on retrouve immédiatement le passeur qu’est ce bougre. Hauteur, voltige et précision pour tous les invités. Pas un seul débris. Le fromage arrive sans chant, mais les glaces viennent d’Auchan, l’honneur est sauf.
On notera cependant une petite difficulté à la reprise pour notre Jacky qui oublie de faire le café au grand désespoir de Guitou. Allez les gars, il faut s’y mettre c’est la reprise.

Lettre ouverte aux joueurs Archiball

Qu'il est bon de courir sur le pré le mardi soir ; de multiplier les feintes et les combinaisons, de s'ennivrer de courses folles ; puis, branlés de frais (je cite Perdigue) de se retrouver dans la chaude et enfumée ambiance du trou à rats ; de siffler des demis, de se balancer des assiettes dans la tronche de façon joyeuse et virile.
Mais cette ambiance n'existe et ne continuera à exister, que parce que, depuis 40 ans des mecs ont su répondre présent, quelques que soit la météo, l'équipe rencontrée, ou les humeurs de madame ; pour tout simplement jouer le RUBI, le vrai à plaquer.
Cette amitié, générée sur les terrains, est fabuleuse et résiste à l'usure du temps ; elle est sécrétée par l'effort partagée, le dépassement de soi, le sens de l"esprit collectif, et parfois la souffrance.
C'est pourquoi, il est fondamental, que vous les joueurs et en particulier les stagiaires, qui représentez l'avenir du groupe, veniez jouer les matches, même s'il faut se déplacer. D'abord, c'est une question d'honnêteté par rapport à votre engagement dans le groupe et secondairement vous en retirerez des bénéfices extra ordinaires.
Dans ce monde moderne si matérialiste, pressé et individualiste, sachez retrouver les valeurs anciennes du collectif, du temps perdu (apparemment) avec les amis, de la gratuité et du don de soi.
Vibrez donc pour ce sport, ce club ; et toutes les valeurs qu'il véhicule.

Le Général