30 octobre 2009

Commande de bavoirs

Suite à une série de plaintes déposées par les épouses au lendemain des repas, la boutique lance le nouveau bavoir Archiball si joliment porté par notre tout nouveau mannequin à moitié venant des pays de l'Est !


Pour la tétine, la boutique se penche sur la question !!

28 octobre 2009

Le cuistot de la semaine, le comble du chic

Par le Blogger, rejoint par le courageux Barde


Le Barde m'avait prévenu : parler de Lui, je ne peux pas !
Qu'est ce qui retient le Barde ? C'est tout simplement l'émotion. Le Barde est quelqu'un d'émotif, on dirait pas comme ça, mais il est aussi émotif qu'une demoiselle en robe lamée à la remise du « Hot d’Or » dans la catégorie de la Meilleure Pipe Faite En chantant La Marseillaise Dans La Position De La Gondole Vénitienne et qui fondrait en larmes en remerciant ses parents, sa tante, sa nounou et tous ceux qui ont cru en elle, surtout le metteur en scène qui l'a révélée au public.
Alors pour éviter le craquage en public, les séances de larme, et les gorges nouées qui auront du mal à finir une phrase, on a accordé au Barde une pose, des vacances, au lendemain de son lapin à la recette qui mérite tellement d'être déposée comme on dépose un Philippe-Bonnet pour une marque de bricolage (eh oui, Leroy Merlin n'a qu'à bien se tenir !).
Cependant mes amis, le Président est un sujet délicat, un sujet à ne pas prendre à la légère. Côté média, on sait combien il est difficile de traiter du sujet, surtout le jour où il nous enverra son fils pour la présidence des Archiball. Donc, pas d'impaires et que du respect. Notre Président est beau, fort et intelligent à n'en pas douter, et c'est bien ce qui fait le malheur de toute opposition et de tout jeune tapi à l'ombre de son imposante stature en attendant de Lui succéder.
Car, si son aura est inouïe, c'est l'avance sur son temps qui nous éblouit. Ses détracteurs, aveuglés par la basse plaisanterie terre-à-terre sur une gencive dépourvue des incisives du haut, oublient combien le président est au comble du chic. Puisque ce « trou » est en vogue en Afrique du Sud et la mode des années à venir le reprendra et nous fera suivre la tendance d'un trou déjà éculée.


Mais notre président a bien d'autres avances sur notre temps de communs castors. Son pincher miniature en est la preuve vivante. Rendons grâce à l'élu de notre supérieur à qui chacun de nous aimerait piquer la place et jouir d'un sex-toy des temps aussi modernes que notre Président.

Et comme un sex-toy n'arrive jamais seul, Le Barde (hier, en veste en jean's !!!) claironne à ma boîte mail et surmonte ses peurs par ce qui suit :
Il sait mettre ses petites mains dans les choses ordinaires de la vie, Il condescend à exécuter les menues besognes de tout un chacun, mais Il en fait de l'or. Il, c'est Lui et Lui n'est jamais un autre puisqu’il est l'Unique, l'Indépassable. Lui, c'est Loulou bien sûr, pas celui de la publicité Cacharel dont certains se souviennent comme on se souvient des jours anciens où nous étions heureux, mais le nôtre, le Premier des nôtres comme l'écrivait Mauriac à propos de de Gaulle, et pareils à ceux qui lui donnaient du mon Général, nous nous y allons de mon Loulou, et c'est sans doute pour cela qu'il a choisi Jimmy qui n'est pas de Poméranie certes et n'en est pas moins son toutou, son tout petit. Car il faut le voir Loulou chevauchant sa Guzzi avec Jimmy en bandoulière lors que Coco les précède dans sa smart décapotable, pareille à Jean Seberg dans A bout de souffle, oui, Il faut les voir pour éprouver enfin la grâce du visible.
Donc, l'ordinaire est d'or lorsqu'Il s'emploie à oeuvrer comme vous et moi aux taches banales du quotidien, en l'occurrence les choses de la table. Et l'or prit forme. Un pain de poisson en entrée puisque l'on ne dit pas un pain de crustacés alors que le pain en question était davantage fourni en crustacés qu’en poissons, un pain de crustacés disais-je avec sa mâche et son aïoli - dis leur bien que c'est de l'aïoli et pas de la mayonnaise m'a-t-Il demandé- dont il ne resta pas une miette et si jamais Il avait du pallier d'éventuels manques, Il aurait multiplié les pains car Il est semblable à Celui des Evangiles. Puis, Il commit un poulet au citron accompagné d’un riz parfait comme était parfait le poulet marinant dans une sauce où il faisait bon tremper le pain qu’Il avait multiplié. Et les castors saucèrent, saucèrent ; et ils firent des grands slurps, et ils firent des grands slurps après avoir bêlés comme des ânes (je sais que les ânes ne bêlent pas Perdigue), comme des marauds (je sais que les marauds ne bêlent pas Grozan), osant Le défier Lui qui, impassible, peaufinait pour ses petits les fruits de sa grâce, car Il passe outre leurs enfantillages, Lui leur Père, leur attribut perpétuel.
C’est alors que la musique prit le dessus. Après que Loulou eût lancé les assiettes avec un rien de maladresse, car Il ne peut être parfait celui qui préside à nos destinées, Lui qui sait faire montre de faiblesse, ce qui le rend encore plus grand si tant est que cela soit de l’ordre du possible, la musique prit donc le dessus et emplit le trou. A ce jeu-là Clark Gable (Jean-Pierre Campech) et frère Léo furent inimitables et des minutes durant battèrent la mesure d’une improbable samba qui déclencha des dodelinements de la tête chez certains, et notamment chez moi, j’en conviens, qui ne pouvais résister à ce rythmé effréné que calma seulement un plateau de fromage digne des Dieux. Car Il est notre Dieu, n’est-ce pas, lui qui sut conclure par un gâteau dont cet enfoiré d’Ithurbide affirma que c’était un étouffe chrétien, parole que ne pouvait prononcer qu’un impie, un païen pas même un agnostique, et qui eût blessé Coco qui avait sans nul doute mêler ses mains de déesse à l’ensemble de l’œuvre qui nous fut offerte en cette inoubliable soirée dont Gwen paracheva l’éclat en offrant à l’assemblée des fidèles un champagne aussi exceptionnel que Lui (pas Gwen Loulou) afin de célébrer la nativité non pas de Jésus, ni de Marie ni même de saint-Jean Baptiste, mais d’Arthur, son petiot, son marmouset, son graal.

Je rajouterai que pour le café, Jacky nous a privé de son imparable sensualité. Les castors s'en demerdèrent avec ce que la nature leur a donner de plus développé et ceux qui n'en avaient pas en veulent une.

23 octobre 2009

Le cuistot de la semaine et le lapin des Garets

Par Francky Kloz (to Hollywood) dit Grozan


Il était une fois... la cuisine du Vicomte.
Dès potron-minet, Éric des Garennes, Vicomte de son état, s'en fut, malgré les brunes automnales, à la recherche de l'oiseau bleu.
Il marcha longuement dans les forêts domaniales sans rencontrer sa fortune du jour.
A un moment donné, alors qu'il atteignait la grève, son attention fut attiré par un drôle de spectacle : imaginez un plancher flottant avançant lentement, godillé par un Hercule de poche, disert et affable, apparemment affranchi de toute bienséance.
– Hola Maraud… Veux-tu gouter mes huîtres ? J'en ai quelques paniers pour le Seigneur du coin mais cela me fait bien lourd pour aller jusqu'au château.
Quoiqu'interloqué, le Vicomte ne perdit pas son sang froid et lui répondit :
- Hola petit, marché conclu à condition que tes huîtres arrivent ouvertes.
Puis il poursuivit son chemin vers l'oiseau bleu.
Après une longue quête bredouille, il tomba sur trois douzaines de manants avinés et moqueurs :
- Voilà notre barbu de cuisiner ! Il va nous régaler…
Sans mot dire, le Vicomte ôta son chapeau, le fit tournoyer au-dessus de sa tête sept fois. Il en sortit un lapin, puis deux, puis trois sous le regard ébaudi des manants qui le suivirent jusque dans le souterrain du château.
La suite fut grandiose. Tous les huîtres et les lapins furent dévorés. Il n'en resta que des coquilles vides, quelques os et un terrain de rugby gorgé de mottes de chocolat…
Le vin de Champagne coula à flots en l'honneur d'un des manants, un quinquagénaire bien burné.
Promis, Éric des Garenne retournera à la recherhce de l'oiseau bleu !

21 octobre 2009

La cinquantaine de Lolo

Par Le Barde

Ainsi franchit-il un cap fatidique celui qui n’en finit pas d’être un enfant et se soucie comme d’une guigne des attendus de l’âge, un rebelle en quelque sorte, qui préfère opposer à la morosité du temps qui passe, ses éclats de rire et ses plaisanteries que ses comparses du trou et du pré goûtent comme autant de bienfaits salvateurs, surtout lorsqu’il s’en prend au premier des nôtres, à Lui, oui à Lui, imitant ses zézaiements provisoires, ses zozotements, qu’une fraise alerte aura provoqués, une fourche devrais-je dire, même si c’est là une foucade, suite à un de ses innombrables coups du sort dont le rugby se rend coupable à force de jouer le match de trop, ce match que Lolo le sage ne joue pas, car l’on peut être un enfant et un sage, et Lolo c’est un sage, un branleur mais un sage, car la sagesse n’est pas l’apanage des mous, des obéissants, des serviles des pince-sans-rires.
Et quelle voix, mon Dieu, quelle voix que celle de Lolo, une voix bien parcimonieuse à Musard ces derniers temps, certes, où il n’harangue plus qui Hamilton pour ses coups de sang, qui Amélie pour ses fautes indignes d’un éducateur, une voix de stentor, inimitable, gargantuesque, digne de Falstaff, une voix qui, par contre, résonne toujours avec autant de vigueur dans le trou pour saluer le cuisinier d’un soir, entonner l’ode au fromage qui doit tant à l’inspiration de Marien le sublime, cet autre Falstaff qui n’en finit pas de pouponner auprès de celle qui enfanta ce marmouset dont il parle la larme à l’œil, car les gros sont sensibles croyez-moi, et le Marien plus que tout autre, lui le marié de Patiras, le dandy des façades. Il faut l’entendre Lolo évoquer ses petits et sa douce Caro, sa Sarah Bernard, sa muse, qui lui serine du Phèdre sous l’oreiller quand ce n’est pas du Bérénice, y allant alors de son Titus comme d’autres y vont de leur Roméo, car Lolo c’est un latin dans l’âme.
C’est donc un vingt octobre qu’il naquit Lolo (en vérité, c’est le 19, mais qu’importe puisqu’il entend fêter son entrée dans le demi-siècle avec nous), qu’il poussa ses premiers cris dont on imagine la vigueur, une balance en somme, mais qui se permettra de croire aux fadaises de cette prétendue science qui fait les choux gras de tant de canards, surtout pas les castors, sauf à prétendre qu’il a un ascendant castor Lolo, signe que l’on chercherait en vain dans les manuels d’astrologie dont on a que foutre, de toute manière, car l’avenir, c’est le présent, et Lolo est un homme de l’immédiat qui se gausse des chimères de ceux qui prétendent lire leur avenir dans le ciel étoilé, n’était cependant la grande ourse qui, du côté de Rovigo, a des allures de castor pour peu que l’on s’attache à la légende. Le vingt octobre, c’est aussi la date de naissance de « l’homme aux semelles de vent », Arthur Rimbaud, et j’imagine Lolo hurlant, le cul sur une pinasse et contemplant la mer : « Et le poète saoul engueulait l’univers. » O Dieu que j’eusse aimé naître le même jour que Rimb, moi qui me contente de Beauvoir, la Simone, de cinquante ans mon aînée, à qui l’on doit Le deuxième sexe, ce livre fondateur disent-elles et qui commence ainsi : « On ne naît pas femme on le devient », la Beauvoir, qui, par parenthèses, fut la complice d’un castor d’une tout autre espèce : le Sartre, le géniteur de L’Idiot de la famille et, surtout, l’inspirateur du deuxième sexe puisque c’est après l’avoir entendu dire: « On ne naît pas Castor, on le devient » que la Simone se lança dans son livre fondateur. Je m’inscris d’ailleurs en faux contre l’affirmation du bateleur de Billancourt et persiste dans mon jansénisme de la balle. Mais revenons-en aux semelles. Nul ne peut affirmer que celles de Lolo soient de vent, lui qui, d’ordinaire se chaussent plutôt pointu, ce qui ne facilite pas le décollage, on l’admettra bien volontiers. Et pourtant, Lolo, il décolle, il déconne, il détone, il n’en finit pas de prendre de la hauteur, c’est un aigle, un rapace et surtout pas un sansonnet, un rossignol ou je ne sais quel autre passereau.
Bon anniversaire, bel oiseau.

15 octobre 2009

Le cuistot de la semaine fait monter la mayonnaise

Par Le Barde


Rien à signaler de particulier sur le terrain annexe de Musard en ce mardi 13. Il est vrai qu'Il n'était pas là et qu'un mardi sans Lui est un mardi terriblement banal. Mais il faut bien s'y faire, même si on ne s'y fera jamais. Car « C’est Lui qui te délivre du filet du chasseur et de la peste pernicieuse. De ses ailes il te fait un abri, et sous ses plumes tu te réfugies. Sa fidélité est un bouclier et une armure. » (Psaume 91) On signalera cependant que le petit d’Escassut avait rechaussé les crampons quinze jours après une malencontreuse entorse contractée contre les gravelous. On notera aussi le regain de forme de Walid le juste : « Le juste pousse comme un palmier, s’étend comme un cèdre du Liban ». (Psaume 92). Et pour ceux qui arrivèrent aux vingt heures requises, il y eut cette vision de rêve : Escassut (le père) en tenue. Notre Jacques n'alla point jusqu'à fouler le pré de crainte de nous faire honte et l’on voyait pourtant sur son visage les marques de l’envie. Il y a quelque chose en lui de Kelleher. Gare donc, les vieux reviennent, les vieux sont de retour. What else (Jacky Jarriot) a promis de remettre ça. Et la liste ne s’arrêtera pas là ! Est-ce pour corriger nos maladresses coupables, ses innombrables ballons lâchés à même le pré comme autant de roses fanées. Oui gare, ils reviennent et ils nous guideront sur la voie de l’humilité. Ils murmureront à nos oreilles la parole sacrée : « Que vienne l’orgueil, viendra le mépris, mais la sagesse est avec les humbles. » (Proverbe, 11-2)
La piballe officiait au trou. Un trou garni comme un bouquet de vendangeuses. Mais un trou sans Lui. Et un trou sans Lui, c'est comme un chalutier sans mouettes, une hirondelle sans printemps, un écrou sans rondelles. Pas de prof non plus. Le sixième est en instance de naissance et le sixième, c'est toujours un peu le premier dans les manuels de mathématiques qui ont du coeur. Hypothèse parfaitement irrationnelle, somme toute, dont le ridicule déplairait, peut-être, à notre Picsou à nous. Donc la Piballe officiait. Il méprisa le Livre saint et ses recommandations : « Mieux vaut un morceau de pain sec et la tranquillité qu’une maison pleine de festins à disputes. » (Proverbe 17). C’est un païen la Piballe, un profanateur, un impie. Et c’est précisément ce qui donne du talent à tout ce qu’il touche. Sauf la mayonnaise. La Piballe a la mayonnaise approximative, molle, lâche. Heureusement qu’il a le pain de poisson ferme. Ceci rehaussant cela, et vice versa comme dirait la sauçouze. Côté riz, la Piballe est sans égale. Que Renard se le dise. Idem côté poulet même si Jacques Derudet n’était pas là pour confirmer mon jugement. La Piballe, c’est un sobre, il ne fait pas dans la dentelle. Quand il fait dans le poulet, c’est un sans fautes. D’aucuns espéraient rehaussaient un peu la chair dudit animal par quelques épices. Ils en furent pour leur frais. La Piballe, c’est un sobre disais-je. D’ailleurs, lorsqu’il propose du fromage, il n’en propose qu’un avec ce qu’il faut de nez pour que l’un suffise à l’autre comme dirait Perdigue. Il n’y a que dans la pâtisserie que Lapiballe est abondant. Il vous assène un Paris-Brest et une tarte fraises-framboises comme si de rien n’était. En guise de tout compte, La Piballe s’exclama : « Rien de bon pour l’homme, sinon de manger et de boire. » (Qohélet 3-24).
Attention mes castors, mardi prochain c’est l’anniversaire de Lolo. Il nous fait son cinquantenaire. Et l’on vous promet de la cuisine patchwork ! Cela ne dispense personne d’aller tâter du pré en préalable.

07 octobre 2009

Le cuistot de la semaine, Bazum Rizotto

Par Le Barde


Il est arrivé sur le tard, il nous a rejoint comme si de rien n'était, arborant des chaussettes aux couleurs vives. Il s'est glissé dans les intervalles comme un oiseau de proie, frôlant de ses ailes de géant les pauvres erres qui s'agrippaient à ses basques et, sans un mot, il les a déposés comme on se défait du superflu, gagnant une terre promise qui lui était acquise, sans jamais manifester pour autant la moindre morgue, comme si cela allait de soi de chalouper de la sorte, de transpercer ces lignes imaginaires qui sont autant d'obstacles vains à ses courses folles, autant de menues intruses dont il s'est débarrassé avec une grâce sans égale, témoignant ainsi de la pertinence d'un jansénisme de la balle que nul ne contestera ici bas. Par deux fois, il a incliné son corps pour poser sur une terre que l'on dit d'en but cet objet si improbable qui, dans ses mains, devient un trésor, dans ses mains seules, ses mains souveraines qui disent mieux que de vains discours combien le rugby est un art, un art de l'esquive, transcendant les chimères d'une vie ordinaire qui ne vaut d'être vécue que pour ces moments-là, ces moments échappés d'un ballet dont le chorégraphe ne peut être qu'un dieu, dieu en chair et en os qui, en aucune manière, ne peut prêter le flanc aux doutes narquois de philosophes de pacotille qui désenchante le monde.
Oui, c'est bien de Lui dont j'entends parler, de celui qu'une naissance lointaine nomma Valadié au pays de Moumen, Sella et autre Dubroca. Lui superbe de jeunesse qui fit pousser un Ho ! admiratif à ses petits qui n'en pouvait mais sur la pelouse de Musard en ce premier soir d'octobre où l'été n'en finit pas de faire la nique à l'automne. Et lorsqu'il eut de nouveau renvoyé à leurs chères études ses castors médusés, hébétés, c'est le plus naturellement du monde que ceux-ci firent une longue haie d'honneur au premier d'entre eux, offrant un cortège inoubliable à sa parure céleste, nourrissant des applaudissements sans fin, comme au temps où Musard ébloui saluait les gestes inouïs de Trillo ou d'Acco.
Que Guy ne fut point là pour vivre un tel instant demeurera à tout jamais une incompréhensible énigme. Lui qui décida d'un pâle 16 sur 20 en guise de tout compte pour une prestation qui rendait perfide la moindre notation tant elle supplantait ces planchers imaginaires dont décident sans vergogne des mathématiciens de peu. Mais après tout qu'importe.
Combien paraissent dès lors accessoires, lorsque l'on s'est nourri de tant de grâce, ces offrandes culinaires que dispensent les hommes. Mais Jérôme, ô Jérôme, n'est pas un homme comme les autres, et il délivra à ceux qui s'étaient établis autour de la table un passeport pour l'éternité qui, comme dirait un certain, n'est guère plus longue que la vie, mais une vie bien remplie lorsque l'on taquine, comme nous le fîmes, une soupe de poisson(s) nous rappelant les mers estivales encore si fraîches dans nos mémoires, ou ce risotto venu de nulle part – et c'est un comble pour un douanier –, qui n'en finissait pas de se frayer un passage dans nos corps exténués de chaleur, comme en témoignaient les gouttes de sueur perlant sur le visage juvénile de Guitou qui ne put s'empêcher de pousser la chansonnette comme d'autres poussent le joug, dans cet Olympe de la bluette qu'est devenu la trou. Walid, ô Walid déglutissait à qui mieux mieux lors qu'il conversait avec le toulousain, ô Toulouse, et que Lolo annonçait à tout un chacun, l'imminence de ses cinquante printemps. Suivi, en cela, par l'avocat, encore que ce ne soit que pour l'hiver, en bon verseau qu’il est, Lolo, n’y étant pas pour grand-chose, étant du signe de la balance, ce qui ne lui convient guère, sans doute, mais on ne choisit pas sa date de naissance.
Enfin vint le temps du fromage, abondant, et d’un cake à la douanière, entendez par là qu’il y avait du coco dedans et plus précisément de la noix. Quiconque en déduira que Jérôme est une noix est, peut-être, un adepte de Charles Trénet et il lui faudra répondre à la question du fou chantant : « Une noix, qu’y-a-t-il à l’intérieur d’une noix ? ». Et bien la noix Jérôme est particulièrement riche, se gausse des frontières et, cela va de soi, est particulièrement comestible.

04 octobre 2009

G.Old.Arch.Cup 2009 ou Coitus interruptus

Par Patrick D.



Ahhh !!!!... être sur le point de... et de pas y arriver ! Les yeux pleins d'eau, le souffle court, sans jamais atteindre l'ultime soulagement, tel un putain de Coitus interruptus !
Coït interrompu ! quelle stupidité que de se séparer brutalement au moment le plus intense, méthode dite naturelle également frustrante pour les deux partenaires.
Heureusement Archiball et Old Lions ne sont pas adepte de ces pratiques d'un autre temps,
- profitant goulument jusqu'à la dernière goutte le plaisir du moment partagé entre amis,
- grapillant, les coudes rivés au comptoir, minutes, secondes, pour vivre et revivre, encore et longtemps, exploits, coups ratés, victoires, souvenirs...

Square... égalité... 8 Matchs pour finir à l'équilibre.
Félicatations à l'équipe des Old Lions qui conservent pour une année encore le Trophée gagné de haute lutte en 2008.
Hat-trick pour Jean Bernard Saubusse qui joua seul, du fait du cou... ac de Fred M. ayant compris Bordeaux L... ac au lieu de Camayr... ac !
Rendant 7 coups à la paire Philippe B. et Vincent F., J.B.S. sort un score magique de 10 au dessus du par, perdant son match de justesse sur les derniers trous.
Chapeau bas aux amis Archiball (Ludo L., Lassen L., Eric M., Jean-Luc N., Alain M., Benoit Ch.) qui ont trouvé le temps et l'envie de nous rejoindre pour apporter les points gagnants.
Bravo à tous, Archiball, futurs Archiball (Tierry B., Eric M., Benoit C., Ludo L. !?!), et Archiball de cœur... car même si nous ne rapportons pas la G.Old.Arch.Cup au Trou à rats, nous n'avons pas été défaits.
RDV en 2010 pour une nouvelle édition (lieu, formule, date seront déterminés par les Olds Lions)
Pour l'apéro, le vin, le digest, merci à Jean B, Christian I, Patrick D.