26 décembre 2010

Le meilleur de l'année 2010

Par le Blogueur

Les fêtes ne sont pas encore passées et vous êtes encore entrain de vous organiser pour réussir au mieux le réveillon de fin d'année. N'oubliez pas de vous préserver des excès car notre carrière de sportifs internationaux de haut niveau n'est pas tout à fait terminée et, comme dit l'adage sage des grands diététiciens sportifs : un esprit sain dans un cor-nichon.
Alors pour vous distraire du foie gras, saumon fumé et autre cochonnerie qui menacent votre ligne, voici les moments les plus forts de l'année passée, n'en déplaise à Pioupiou qui est, il faut le dire, "The" recrue de l'année et qui, à sa façon, préfère un corps sain dans un porcin.

Le mois de janvier, où nous avons eu quatre repas au trou, rend particulièrement hommage à notre apprenti boucher. Rappelez-vous, à peine sa lettre torchée, lue et signée, il nous gratifia de son meilleur numéro :



Le mois de février, nous avons eu quatre autres repas. Le mois de mars, cinq repas et deux matches, le premier à Bergerac, le deuxième contre les Archi-Pau. Le mois d'avril, nous n'avons eu que trois repas et le mois de mai, cinq, avec un tournoi à Saint-Médard. Le mois de juin, avec quatre repas, finit alors en beauté sur les terres de Saby, un rendez-vous qu'on espère retrouver cette année, sans avoir l'air de lui forcer la main.


Nous reprenons au mois de septembre avec quelques ratés sportifs sans conséquences, nous nous sommes retrouvés ce mois-là trois fois autour d'un repas. Le mois d'octobre, quatre autres repas furent servis et un match organisé à Mondragon en attendant le mois de novembre où 42 castors envahirent les terres argentines jusqu'à défier l'Aconcagua.


Ce qu'on peut retenir par la suite est évidement un retour difficile et la bravoure de Jean-Louis Corsenac, resté à Bordeaux, qui fait son repas pour accueillir les baroudeurs de retour au trou.
On apprendra que Franky a pété le tendon d'Achille et qu'il a fait avec, jusqu'à son retour héroïque au bercail. S'il n'est pas tombé dans la potion magique quand il était petit, il a cependant un secret qu'il nous dévoilera : le voyeurisme. Big brother is watching you !
Le mois de décembre fut le mois de trois repas au trou, d'un match à Pau et d'une 42e assemblée générale. Comme prévu, les trois repas ont réconforté le succès de la bouffe au trou. Ce qui était moins prévu, le match à Pau a été pauvre de participants.
L'assemblée générale, quant à elle, fut le tournant d'une nouvelle ère. Loulou cède logiquement la place à son Numérobis et vice-président, Arnaud. Guitou s'offusque d'une élection à sens unique, quand vient la fin de l'année, Guitou est inconsolable.

23 décembre 2010

Nouveau président, nouveau bureau, nouveau blog


On s'est toujours demandé qu'elle était la différence entre Dieu et un architecte, nous le savons dorénavant : Dieu ne se prend pas pour un architecte !
Vous allez encore me contredire, mais j'ai mes sources, c'est Dieu lui-même qui me l'a dit. Vous allez aussi vous étonner d'apprendre que je connais Dieu personnellement. Exactement, je connais Dieu personnellement, on est très potes et, d'ailleurs, nous sommes tellement intimes que je l'appelle par son nom : Bonnet. Vous avez vu à l'Opéra comment il était élégant dans son costume Archiball et son duffle-coat sans capuche ? Ne soyez pas surpris là non plus mes amis, c'est tout naturel, en cette saison, il nous faut un Bonnet élégant.
Et puis, je ne sais pas si vous avez vu, mais quand il est pas content, il est pas content ! Il se met dans tous ses états s'il y a truc qu'il n'aime pas. Vous êtes prévenus, il vaut mieux que Bonnet aime.

Bon, faisons le point sur l'actualité.
Le panda a retrouvé sa liberté et nous voilà avec un nouveau président qu'on appellera Arnaud, c'est mignon Arnaud !
Pour fêter ça, le blog s'est fait une beauté. Il devient plus coloré, plus illustré, l'image de fond sera renouvelée selon l'humeur. Le jour de Noël vous aurez quelques guirlandes et celui du nouvel an, un feu d'artifice.
Heureux ?
Justement, un sondage Ipsos dans la colonne de gauche vous invite à donner votre avis si vous en avez un (je sais : c'est difficile), histoire de voir si ce gourbi intéresse quelqu'un.

Ce qui a changé

Bien que ça saute aux yeux, voici quelques explications.
Sur la colonne de gauche se trouve tout ce qui est informatif : les rendez-vous des matches et des événements prévus, les tours de bouffe, un aperçu des derniers commentaires (ceci va peut-être vous donner envie de réagir plus).
Donc la colonne de gauche concerne ce qui va se passer.

Sur la colonne de droite se trouvent les archives, classées et rangées d'une manière moins bordélique, et les diaporamas des manifestations qui ont eu lieu, dans la mesure où l'on a des photos.
Donc la colonne de droite concerne ce qui s'est passé.

Ce qui n'a pas changé

La colonne des billets et des articles a juste glissé vers le milieu pour être plus centrale étant la continuité de la vie du club. J'espère que nous allons y découvrir de nouveaux talents et de nouvelles plumes. Dans les textes, les mots en rouges contiennent des liens, vous pouvez cliquer dessus pour les découvrir.

Voilà tout. Si vous avez des idées, si certains ont quelques choses à dire, au lieu de marmonner de votre côté, n'hésitez pas à laisser un commentaire, c'est en bas de chaque article, en cliquant sur le mot en bas et en rouge : « commentaires ».
Dans le cadre de la fenêtre qui va s'ouvrir, à droite, vous dites ce que vous avez à dire. En bas, vous cliquez sur « Nom/URL » et vous tapez votre Nom dans le champ prévu à cet effet (l'autre, on s'en fout). Pour les moins couillus, vous cliquez sur « Anonyme ».
Pour valider la publication du commentaire, vous cliquez sur le rectangle orange dessous : « Publier commentaire ».

En espérant satisfaire les exigeants et les perfectionnistes que vous êtes ! Bonnes fêtes.

20 décembre 2010

42e Assemblée générale

Mardi 21 décembre aura lieu la 42e assemblée générale des Archiball à 20 h au Café de l'Opéra du Grand Théâtre de Bordeaux.
L'assemblée sera suivi d'un repas au prix de 30 € :
- apéritif/entrée avec tartare de saumon en verrine, toast de foie gras, jambon Serrano, pressée de lapin au foie gras et romarin, club sandwiches...
- Filet de canette, pomme de terre confite, légumes à la provençale.
- Nougat glacé, compotée de fruits rouges et café
Portez votre bouteille de rouge et n'oubliez pas vos chéquiers. Sachez également que la cravate et le blazer sont obligatoires.

Le Grand théâtre se trouve place de la Comédie, il fut commandé par le maréchal de Richelieu, gouverneur de Guyenne, à Victor Louis, petit architecte qui a toujours pété plus haut que son cul avec un CV minable qui mentionne la Comédie française au Palais Royal à Paris, alors qu'il n'a fait que les galeries et la salle Richelieu, seule réalisation avec laquelle il a fanfaronné toute sa vie... un architecte quoi !
Construit entre 1773 et 1780 sur les abords du château Trompette, à l'emplacement du forum gallo-romain où se trouvait le temple des Piliers de Tutelle (du nom de la déesse protectrice de la ville, Tutela, qui n'a rien à voir avec Nutella). La construction s'interrompt sous la volonté du roi mais Victor Louis, toujours aussi péteux, réussit à le convaincre de le terminer.
La construction du Grand Théâtre est financée par les négociants francs-maçons bordelais de la « loge l'Amitié » fondée en 1746, cette loge accueillait les membres du grand négoce. Le bâtiment lui-même présente de nombreux symboles de la franc-maçonnerie.
Le Café de l'Opéra se trouve sur la gauche du Grand Théâtre, dans la galerie latérale qui longe la rue Esprit-des-Lois. Si vous n'arrivez pas à y pénétrer par l'avant, allez-y par derrière.


16 décembre 2010

Le(s) cuistot(s) de la semaine, Moby et Dick

Par le Barde


Le général, c'est un flegmatique. Un flegmatique, c'est un sanguin qui s'ignore. Lorsque le général couve ses petits sur le pré, il se révèle tel qu'en lui-même le rugby le change : il gesticule, il vitupère, il se métamorphose. Du bord de la touche pleuvent alors des « Putain Dudu, tu me fais chier » ou des « Gwen branleur, tu peux pas lever la tête bordel. » Il y a du docteur Jekyll et du mister Hyde chez le général. Et c'est pour ça qu'on l'aime. Un coup de dé jamais n'abolira mister Hyde.
L'amiral, on aurait du le surnommer Achab. L'auteur de l'abécédaire des quarante ans se devait à cette évidence. La baleine blanche de l'amiral, il l'a trouvée, c'est le général. La baleine blanche, c'est la face cachée d'Achab, son mister Hyde. En sorte que l'amiral, il a du Docteur Jekyll en lui. On peut ainsi avancer l'idée que le général et l'amiral ne font qu'un.
Si le général est le mister Hyde de l'amiral, l'amiral est le docteur Jekyll du général. Rien que de très logique. Vous me suivez ? Non. Tant pis pour ma gueule.
Donc Hyde and Jekyll œuvraient ensemble au trou en ce mardi d'hiver. Un mardi frisquet. (La troupe de castors était clairsemée à Musard où Walid brilla de mille feux alors que La Piballe traînait un certain ennui.)
L'influence de Hyde sur Jekyll fut patente. En effet, nous eûmes droit à un dîner océanique. Rythmé par le son du cor. Une soupe de poissons en entrée, divine, imparable, suave, onctueuse. La soupière fut vidée à la vitesse grand V. Hyde and Jekyll souriaient. Alors Hyde apporta une marmite lourde de promesses, d'un pas lent, mesuré puis, il tituba sous le poids de son met. Il parvint difficilement jusqu'à la table mais il y parvint.
Dans la marmite, un thon. Baignant dans une sauce épicée ponctuée par des îlots de patates. Lolo n'aime pas le thon. On lui dit que c'est du veau. Lolo mangea donc son thon. A ses côtés, la Piballe disait : « le thon, c'est bon ». Il est vraiment fatigué la Piballe. Toujours est-il que c'était très bon. En fait, il a raison la Piballe.
Au lancer d'assiettes, le général se révéla plus Hyde que jamais. Il a l'assiette flottante le général (influence de l'amiral oblige). En sorte que nombre d'assiettes tombèrent. Le castor n'a pas la main marine. En guise de fromage, un brebis net et sans bavures. Fin du repas océanique.
Puis un gâteau basque aux pruneaux. Les castors étaient gavés.
C'était l'anniversaire de l'amiral Jekyll hier. Les castors chantèrent. L'amiral étaient aux anges, de fines gouttes de pluie coulaient sur ses joues. L'amiral est très sensible, c'est pour cela qu'il n'est jamais tout à fait Hyde !
Allez, j'arrête de vous les gonfler. Et gloire à Stevenson !

Pau : Mais où est passée la 7ème compagnie ?

Par Le Toulousain

11 décembre 2010
Trente jours après la longue et difficile campagne des Argentines, l’hiver précoce et déjà très neigeux semble avoir porté l’estocade au bataillon Archiball Bordeaux.
Une partie des troupes affaiblie ou mise en quarantaine par crainte de virus ramenés des Amériques se fait porter pâle. Le Libanais a chopé le scorbut, c’est confirmé par Lafourche qui a dû rester à son chevet, Lapiballe le paludisme de la hanche, Klos celui du tendon d’Achille et Miguel une tuberculose qui a dû bien inquiéter ses proches. Quant aux cadres et gradés, c’est pas mieux. On en aurait retrouvé une grosse partie, planqués à faire les autruches au fond d’un bunker au golf de Pessac, complètement paumés et dans un état psychologique délabré. Ils ont oublié le sens de leur devoir au sein des troupes !!! Le plus inquiétant, restant l’éradication totale du clan des plâtriers. Nouvelle mutinerie ou simple désertion en masse?
Il en est ainsi pour les hommes faut faire avec, mais quand la logistique, en plus, nous vient en défaut, ça fini d’être la déroute.
Les problèmes récurrents avec les moyens de transmissions, comme le brouillage GPS et 4G+ dont sont victimes, Gwen et Miguel déjà depuis Mondragon et Yann et quelques autres plus récemment, finissent de rendre difficile le rassemblement des effectifs.
Le matériel de transport inadapté aux conditions climatiques terribles de ce début d’hiver, finira de limiter le nombre de combattants. Seul deux 4X4 et un SUV venant du nord ont réussi à rejoindre la plaine de Pau, ainsi que Peyo avec son vaisseau spatial.
Dominique avait même prévu les skis de Rando et le kit de survie, au cas où et Arnaud un polo manche longue supplémentaire qui lui sera bien utile. On ne s’imagine pas ce qu’est la liaison Bordeaux / Pau en cette saison. Ils ouvrent la nouvelle autoroute une semaine trop tard… Paniquez pas ! Elle va être très chère, environ 44 euros A/R, vous aurez encore une excuse l’année prochaine…
Pour moi venant du sud c’était plus simple pas de congères ni virus belliqueux et de longs tronçons autoroutiers gratuits. Aucun prétexte.

Bilan : Une fois de plus c’est un commando de bras cassés qui se pointe à Pau.
Armstrong je ne suis pas là. Quel manque de Pau ! Alléluia… Hop ! Pardon je m’emporte.

Heureusement que quelques stagiaires ont encore des choses à prouver. Faudra penser à leur filer un blazer. Ils le méritent et ça fera plus fourni sur les photos. Quant aux autres « stagiaires » ou «prétendants » je leur rappelle que participer à ce genre de rencontre est le meilleur moyen de faire ses preuves si l’on aspire au statut d’Archiball. Arnaud s’il reste encore une place dans ton nouveau bureau je veux bien prendre en charge la commission de discipline.

12h30. Soleil radieux. En fond, les Pyrénées scintillantes, bleutées de neiges glacées Au premier plan, ambiance rugby assurée par les Archi Béarn en bérets et pulls estampillés du blason officiel, ils nous accueillent avec vin chaud, Ricard, cacahuètes, bières musique et sourires. Ces derniers tombant les premiers à la vue de notre micro-équipe. Raphaël et Dominique un brin inquiet demandent ; « À quelle heure arrivent les autres ? ». Long silence puis, heureusement pour Arnaud et moi, passe un TGV, non pas rempli d’Archiball, mais dont le bruit couvrira notre réponse. Heureusement pour vous.
De toute façon les absents ont toujours tort.

13h00. Un repas léger à base de pâté, cassoulet (Revelois, pour les spécialistes), fromage de brebis et tarte aux pommes nous rassure quant aux conditions de ravitaillement de la région. Six archi et deux stagiaires à table. Le plus chiant ne sera pas de finir le cassoulet prévu pour 15 à 20 joueurs, tout le monde en a repris deux fois pour faire l’illusion, mais se confondre en excuses pour notre quasi-défection. Je ne suis pas convaincu de l’image que nous pouvons laisser chez nos amis avec un tel comportement. J’attends de voir nos tronches quand ils viendront à huit pour le tournoi de Lacanau.

14h30. Un poil repus, double dose de cassoulet oblige, 16° sous le soleil, la pelouse est superbe nous un peu moins. L’équipe ressemble à un scrabble avec des jetons blancs partout. Devant, La Roquette et GruGru, arrivés sur le tard mais arrivés, Florian et Terminator en la personne de Jean Louis C. Le retour du héros aux os mille fois brisés, celui qui fut de tous les combats. Réparé et pétassé de partout il est tout aussi indestructible que l’autre. En revanche c’est une catastrophe écologique. Trois kilomètres d’élastoplast, non étiré, pour préparer la bête au combat.
Donc 4 avants, au grand dam de Florian qui était vraiment prêt à jouer à l’aile et qui fut très déçu. Une autre fois Flo, quand nous serons plus nombreux. (Rêve, petit ! on est jamais plus de dix) À l’arrière Terminator bis, dit Dudu, presque autant d’élasto et tout autant de médailles, Arnaud, Peyo, Thomas, Donatien et moi. En face ; Archi Pau, 25 joueurs, Saragosse, 25 joueurs, Les Gasparians, équipe corpo de Total, 25 joueurs tous très fringants. En voyant çà ; il ne nous restait plus qu’à aller faire le plein chez Total et les courses en Espagne. Ce que nous fîmes.
Premier match, renforcé par quelques bons éléments du pétrolier, nous faisons un match gagnant contre les Espagnols. Second match fut plus compliqué contre Archiball Béarn. Les renforts espagnols avaient un indice d’octane en moins. Surtout que nous avions laissé Arnaud à l’infirmerie et Jean-Louis sous la douche, heureux comme un pape d’avoir repris du service mais pas tout à fait disposé à reprendre le championnat d’un coup. D’autant que s’il veut être à l’heure pour l’apéro, faut pas qu’il traîne pour décoller les cinq mètres carrés de chatterton qui couvrent sont épiderme. Il sera élu castor d’or. Le dernier match contre les Gasparian nous fera découvrir ce qu’ont pu ressentir les bleus face aux Australiens. Ça se voit qu’ils ne payent pas l’essence !

18h00. Apéritif au stade, toujours aussi sympa de jouer chez eux, mais le soleil se couche et la fraîcheur tombe vite. Petit passage à l’hôtel pour passer la tenue de gala. Merde j’ai oublié la cravate. Je vais bien moi, à critiquer ceux qui ne viennent pas aux matches et j’ai pas ma cravate ! Quel Con !

20h00. La Tippia nous accueille dans son antre de chêne et de galets des Gaves. On a l’habitude, en déplacement, il y en a toujours deux ou trois qui par obligation familiale doivent rentrer un peu plus tôt, c’est compréhensible et je respecte surtout quand ils ont fait les matches. Mais là on est quand même parti très léger. On est plus que six castors à table. (Au moins personne n’aura vu que j’avais pas la cravate) Allez courage les ptits loups, on se resservira trois fois et ils n’y verront que du feu. Les Espagnols ont prévu du vin « Teta de la vaca » (non ce n’est pas la tête) une caisse par équipe. Enfin un avantage à n’être que six. Les Béarnais remettent le trophée pour sceller l’amitié dans l’inox et Arnaud qui ne regrette pas d’avoir pris un polo Argentine au cas où…

01h00. La soirée s’épuise, les Espagnols doivent rentrer et les archi Pau un peu dépités préfèrent en rester « las », nous donnant rendez-vous pour le lendemain midi à l’hôtel. La fameuse tournée des chais ! Ça vous dit quelque chose ? Chais pas…
Donatien et Dominique ont encore la pêche et décident de prolonger la soirée en boite. De la part de Dominique rien d’étonnant mais Donatien ? Tu me surprendras toujours. Renseignements pris nous allons au Barrio. Cerado ! En plein chantier et fermé pour un mois. Rien de déconcertant pour Dominique, qui propose le plan B : Le 64 ! Rien que le nom ça inspire le respect. Super-créatif dis donc. En chantier, aussi, mais ouvert. Donatien très Clubbeur me fait remarquer que, le cas échéant, les tôles ondulées disposées de ci et de là ne sont pas des palissades de chantier mais un effet décoratif soutenant le thème « New Garage chic » de la discothèque. Chic, me précise Donatien, parce que les tôles sont en inox. C’est fou ce qu’il cache bien son jeu ce garçon. Ils auraient, aussi, pu appliquer le concept aux filles parce qu’elles étaient toutes assez rouillées ou pas très « chic », comme vous voulez.

02h00. Retour en taxi à l’hôtel. Laissant Don et Dom au garage au milieu des bombonnes. Je ne regrette pas d’être venu avec Cécile…

12 décembre 2010
10h30. Petit déj. Je découvre que je suis seul et dernier archi pour la tournée des chais. Ils ont tous filé comme un pet sur de la toile cirée.
Je ne vais jamais pouvoir en reprendre 15 fois à midi… et les dégustations ? Il faudra boire pour 15 aussi. Non, là je peux compter sur Cécile, mais quand même. J’appelle Raphaël qui devait être notre guide. Les propos embarrassés je lui annonce la terrible nouvelle ;
« On a perdu la 7ème compagnie ! Vous n’aviez rien prévu d’exceptionnel j’espère ? »

08 décembre 2010

Le cuistot de la semaine, un bonnard, des bonneau

Par Le Barde


A Buenos, elles sont Buenas me disait Gwen comme nous revenions de Mendoza. Et bien, Bonneau, il est bonnard. Je commence donc ce blog par de la très très haute littérature. Il est donc bonnard Luc. Quand il joue au rugby et quand il fait la bouffe. Quand il fait la bouffe, Luc, il ne fait pas dans la dentelle (alors que quand il joue au rugby, il est plutôt dans ce registre). Relativement mesuré, dans ses entrées, il donne dans le lourd quand viennent les consistances. Ainsi, après une salade légère, accorte, parsemée de petits croûtons, et accompagnée de sa quiche, Luc y alla de sa choucroute. Et quelle choucroute : monumentale, abondante, luxuriante, protubérante, turgescente ! Du jarret, de la saucisse, du saucisson chaud et bien sûr du chou. Ca tombait bien autant de légèreté puisque Musard était impraticable. On s’est donc gavé sans s’être dépensé. Il y en avait même trop. Ce sera pour mardi prochain. D’ailleurs Luc, il peut remettre le couvert quand il veut : ce ne sera jamais que la troisième fois. Pour du stagiaire, ça c’est du stagiaire ! Que les jeunes pousses en prennent exemple.

Le lancer d’assiettes fut très approximatif. Surtout du côté de la piballe. Lui si adroit d’ordinaire, il fut lamentable. Est-ce la proximité de Pioupiou, le divin lanceur de cruches qui le perturba ? Toujours est-il que les assiettes se fracassaient contre le carrelage du trou. Pour dissimuler ce vacarme, le trou se mit à chanter avec parfois des accents brésiliens. Perdigue hurlait. Puis le calme revint. On put déguster un brie fait à souhait. Les estomacs commençaient de renâcler. Il n’en a rien à foutre Luc de nos estomacs de pacotille et il nous servit du gâteau basque et de la tarte aux pommes. Titi ne se déroba pas, avalant l’un et l’autre sans broncher. Il était cependant très contrarié Titi. Rien à voir avec la bouffe. Non, il avait encore en mémoire les images de notre match argentin. Titi venait de comprendre que le temps avait accompli sa besogne et qu’il n’allait plus très vite. C’est terrible quand l’image vous renvoie à la réalité. L’image, c’est un miroir. Cocteau disait que les miroirs feraient bien de faire attention avant de réfléchir. Toujours est-il que Titi, il était au fond du trou. Est-ce pour cela qu’il laissa pendouiller une longue saucisse sur le devant de son jean en nous regardant avec un visage éploré ? Walid y alla aussi de ses amertumes. Mais sans saucisses. L’amertume sans saucisse, c’est mieux. Amélie souriait au coin de la tireuse (à bière). Mes castors, acceptez les outrages du temps et jouissez de ce que vous êtes et non pas des vaines chimères d’une jeunesse perdue.

Bon, sur ces recommandations à la con, je vous salue. Luc, on compte sur toi pour la bouffe de la semaine prochaine.

01 décembre 2010

Le cuistot de la semaine, du lourd à l'aile et à la cuisse

Par le Barde


Le castor est manchot. Dès que les premiers froids engourdissent ses pattes, il laisse choir le ballon. A Musard, hier soir, la béchigue tombait comme à gravelotte. Du moins, chez les plus inexpérimentés. Au grand dam des anciens qui n'en avaient que foutre de ce froid accessoire. Léo, lui, trottait comme un lapin. Quand le castor se mâtine de lapin, il a la gambette alerte. Roquépine son problème ne relève pas de ses gambettes ; elles sont alertes. Non, le problème de Roquépine tient à ses mains : il n’en utilise qu’une pour faire ses passes. En sorte que le ballon va souvent à dame. Et les en-avants, comme les sanglots longs, se ramassent à la pelle. Quant à Dudu, il tapinait derrière la ligne que formait son équipe. Enfin, Pioupiou pionçait à l’aile attendant désespérément une passe de Miguel. Aux Archi, on met du lourd sur les ailes. Pas au centre. Lièvremont devrait s’en inspirer.

Le trou était garni. Loulou, Lolo et le prof étaient là, attablés l'Un à côté de l'autre et l’autre à côté de l’un. Comme à l'ordinaire. Il y a, sans conteste, une géopolitique du trou. A l’entrée : on trouve le préposé aux fourneaux entourés des vieux. A l’autre bout de la table : Loulou, Lolo et le prof. Guitou se place plutôt au milieu. Jamais très loin de Bernard. Le reste des castors se répartit comme il peut. Au comptoir : Walid, le toulousain, Hamilton, Kiki, Gwen. Il faudrait analyser cette géopolitique. Donatien me paraît être l’homme de la situation. Parce que question géographie, Donatien c’est un maître. Il est vrai que sa géographie est plus sentimentale que politique. Mais bon, on peut mettre du sentiment dans la politique. En même temps, c’est pas si facile que ça. Donatien, il aime les difficultés. Un jour, il m’a cité Valéry : « Une difficulté est une lumière. Une difficulté insurmontable est un soleil. »

Exit Valéry et place à l’essentiel. Florian honorait sa deuxième bouffe. Il débuta par une soupe de poisson avec croûtons et râpés. Elle était bonne la soupe de poisson de Florian. Puis, il y alla de son poulet ratatouille. Il était bon le poulet. Et la ratatouille aussi. Ce n’est pas Walid qui dira le contraire. Puis Florian lança les assiettes. Sans casse. Il lance bien Florian. Puis, ce fut le temps du fromage accompagné de son chant. Puis, ce fut le temps des gâteaux. Et un fameux boulégou. Le boulégou, c’est une grosse crêpe sucrée entartée. C’est pas léger mais c’est bon. Il n’y a pas besoin d’être léger pour être bon. Loulou, Lolo et Florian, ils en savent quelque chose. Ils sont si bons Loulou, Lolo et Florian. Kiki, il adore le boulégou. Il l’attrape par sa croûte, le laisse pendouiller un instant dans l’air enfumé du trou et l’avale goulûment. Il paraît que c’est ainsi qu’on le mange le boulégou. Toujours est-il que c’était une bonne idée ce boulégou. Surtout pour affronter le froid qui attendait le castor au sortir du trou. Il a de bonnes idées Florian. C’est un bon petit stagiaire. L’année prochaine, il pourrait programmer sa bouffe au printemps. Un stagiaire doit s’adapter à toutes les situations. A l’année prochaine.