22 juin 2011

Le cuistot de la semaine, Cambot est devant, Cathy est derrière, et inversement, quelque part

Par Zeille le magnifique


Adage béglo-béarnais : Cambot est devant, Cathy est derrière et inversement, quelque part.

Les autres titres possible auxquels vous avez échappé
- Il est beau le Cambot, il est laid le Hervé
- Un maître queue à la queue de cheval
- L’Union en Top 14 et Cambot en Top chef
Bref, pour ce dernier repas au trou, c’est El Diablo comme l’appelle les musardingues, qui officiait.
Donc le branque aux cheveux longs s’est mis au fourneau. En fait c’est un maquereau cet Hervé. C’est sa femme Cathy qui a tout fait ou presque. En voici les croustillants détails.
Des aumonières au saumon et petits légumes en entrée. C'est-à-dire des sortes de bourses, pleines, fermées, avec un lien végétal. Ce lien c’était du poireau. Apparemment Cathy est douée pour tailler les poireaux, et ainsi mieux ligaturer les bourses… Sachant qu’en plus avec le rab on a tous eu droit à sa paire (d’aumonières…) On peut dire que le début fut jouissif.
Après la paire de bourses on a eu droit à du pâté de foie (gras). Et plutôt deux fois qu’une ! Made in Cambot ce pâté. La vingtaine de convives est épatée deux fois (j’ai peur de rien !)
C’est pas fini, arrivent deux énormes rôtis de bœuf, délicieux, rouges, saignants, tendres, aillés et juteux, accompagnés de pommes de patates plaquées alu. On peut aussi en prendre deux. Tout va par deux. C’est la fête des Paires.


Ça mange, ça boit, ça discute ; Lafourche tend son assiette, La Palanque tend son verre, Jacky tend l’oreille, et Piou Piou tend Guitou. L’éternel beau brun Dudu tchache, Walid fait du Walid, Arnaud fait du Boulain, Toto bombarde à la mie, Tcho explique la blague de l’heure d’avant, Guitou râle sans s’ arrêter de manger, alors que Perdigue oppose son Haut Carle au Hauchat de Saby. La petite assemblée est soudée, proche. Les tirs de boulettes de mie sont précis. Tout le monde entend tout le monde. Personne n’écoute personne. C’est bien.
Arrive le moment du fromage. Dans la série tout va par deux, ce con d’Hervé décide une première historique : le lancer des assiettes par deux à la fois. Et ça marche ! Les deux assiettes blanches volent, collées l’une contre l’autre comme deux colombes plates qui s’encul… ; elles volent et se posent dans les mimines boudinées d’un public aux anges. Seul Guitou casse une assiette, avec élégance, bien sûr. Tout ça c’est beau.


Enfin vient le dessert. De délicieux ananas coupés en carpaccio si finement, que les tranches n’avaient qu’un seul côté ! De la poussière de cannelle sublimait les ananas de la belle nana d’Hervé.
Malheureusement arrive la chantilly en bombe. Et là c’est le dérapage.
Notre Dudu se fait DSKanisé le col par un jet blanc et crémeux projeté d’un Cambot tout excité. Un comble c’est l’arroseur arrosé, pourvu qu’il ne porte pas plainte contre Hervé. Pendant que l’affaire se tasse Guitou en profite pour se vider une bombe de chantilly dans l’assiette.
Voilà c’est à peu près tout. Merci Cathy, merci Kambot’.
Dehors la fête de la musique rugit et nous dedans on rote. C’était le dernier repas de l’année au trou.
C’était bien.

17 juin 2011

Le cuistot de la semaine, survitaminé

Par Guigui


Le pré était comme un de ces soirs d’été où l’on se prélasse à l’ombre d’un arbre susurrant un petit verre… Calme…

Il est vrai que vu le nombre de participants, le manque de douches, l’envie s’est vite faite de courir au trou se réfugier pour enfin atteindre l’autre terre promise.

Dans le trou, quelques irréductibles castors s’étaient déplacés afin de résister à l’envahisseur qu’est la désaffection. Ennemi insidieux qui attaque en ce moment sournoisement, caché… Malheureusement, nous ne pouvions que constater qu’il remporte quelques victoires. Castors, UNISSEZ VOUS ! REAGISSEZ !

Heureusement, Il est vrai que notre Kiki était de bouffe. Tel un autre monument, Obélix, il avait bien préparé les choses.

Non point de potion magique (il parait qu’il est tombé dedans, lui aussi), mais des vitamines à tout va ! Pamplemousses au sucre.

Il est gentil Kiki, il pense à nous gaver de vitamines avec le pamplemousse histoire d’avoir la forme pour cette été et à nos carries avec le sucre. Que du bonheur ! On retrouvait, pour certains, ces parfums d’enfance quand nos mères pensaient elles aussi, à nos vitamines.

Bon, les vitamines, c’est bien, mais comme Kiki fait partie de ces gens qui connaissent aussi le castor, il avait aussi fait une belle et grande salade… Pleine de vitamines… C’est une seconde nature chez kiki, cet amour du prochain, on croirait presque qu’il voulait s’occuper des castors comme il s’occupe de ses filles…

Il connait bien le castor disais-je, sinon pourquoi aurait-il poussé le vice à nous concocter un rôti de porc aux flageolets ! Et en quantité ! Il est vrai que Kiki voit le monde comme lui, volubile, généreux, plein ! Il y en avait pour tous et plus encore ! Quelques mauvaises langues arguaient du fait que le fayot, c’est mieux l’hiver, mais moi je dis que finalement, c’est agréable, on a tous pu en profiter la nuit venue, nos épouses, compagnes ou tout autre être cher aussi d’ailleurs… Merci Kiki, encore une fois, on sent chez toi cet amour du prochain et prochaine.

Le lancer d’assiette fut bref, intense, rapide, trop d’ailleurs pour Amélie qui rata la passe la plus simple qui soit… Moment d’inattention bien compréhensible… Une assiette plus tard apparaissait un de ces plateaux de fromages comme on aimerait en trouver plus souvent, crémeux, dur et tendre, toutes les régions étaient représentées et nous nous régalâmes. Quand je vous dit que Kiki il nous aime bien !

Le dessert portait quant à lui quelques espoirs pour notre Kiki. Comment lui en vouloir d’avoir laissé les noyaux de cerises dans sa tarte (extra au demeurant) avec le secret espoir qu’un castor goulu mordrait trop fort et devrait alors se faire câliner sur son fauteuil électrique. Pour celui qui n’a jamais gouté au confort du fauteuil de Kiki, sachez qu’il est vaste (Loulou s’y est épanché sans soucis) confortable, plein de ces petits gadgets qui amusent, sans parler de Kiki, bien sûr, qui amuse au moins autant que son fauteuil….Et nous tairons sa délicieuse assistante qui sait détourner l’attention au moment opportun.

Mais le castor, par sa nature profonde, a la dent dure ! Point de hurlement, point de critique, juste ces grognements de mammifères satisfaits se goinfrant des nombreuses douceurs autres que notre Kiki, toujours aussi attentionné, nous avait mitonnés.
Bref, désolé pour le cabinet de Kiki, mais merci pour nos panses qui furent rassasiées et plus encore...

09 juin 2011

Le cuistot de la semaine, Lou Passcoun

Par le Barde et la photo de la Fée


A Musard, pas un terrain de libre. Tous interdits. Alors Dudu prit les choses en main. Il nous emmena près de la plage de Bègles pour taquiner la gonfle sur un terrain de foot. Nous nous déshabillâmes à même une terre parsemée de trous. Jamais le pré n’avait aussi bien porté son nom. Le rugby champêtre au bord de la plage, c’est merveilleux. Sauf que Dudu craignit pour nos chevilles et nous guida tout de go vers un quart de terrain de foot synthétique. Ainsi passâmes nous de la tradition la plus pure à la modernité. Ca, c’est Dudu.
Nous n’étions que neuf. Mais comme le terrain s’était mis en quatre pour nous recevoir, nous pûmes trotter allègrement. D’abord nous utilisâmes la longueur du quart. Puis, ivres de fatigue nous pratiquâmes sur la moitié du quart en nous disposant sur sa longueur. Vous me suivez ? Non ! Tant pis pour vos gueules. Mais je sais certains plus pascaliens que d’autres. Ils possèdent l’esprit de géométrie et l’esprit de finesse propres à comprendre l’arithmétique de mes propos. Faute de douche, nous nous étendîmes longuement sur l’herbe artificielle, épongeant nos corps humides, devisant sur les vertus des uns, l’abandon des autres. Sous l’œil attendri de Baudet qui, lui, était de retour. Il est adorable le petit Baudet sur son Vespa rouge. Gwen, il serait mignon aussi sur un Vespa rouge. Mais Gwen, il n’était pas là.
Titi, notre pinson, notre boutique était en cuisine. Lorsque Dudu pénétra dans notre antre, il le regarda estomaqué. « Une chemise en Nylon, putain, une chemise en nylon » s’exclama-t-il. « T’es vraiment un musée portatif Dudu » ajouta-t-il ébloui. « Point de nylon mon cher, mais de la soie » rétorqua Dudu vexé. A mon avis, Dudu, il s’est fait enflé quand il a acheté sa chemise.
Guigui, notre jeune marié était là aussi. Radieux. Rayonnant. Ah ! quelles étaient belles les noces de Guigui. De la Halle de Pellegrue au château de Lugagnac, tout fut parfait. Mais nous y reviendrons.
Bien sûr, nous eûmes du Lou Gascoun. Titi sans Lou Gascoun ne serait pas Titi. Lou Gascoun est à Titi ce que la madeleine est à Marcel. (Un jour Titi, comme il mâchait un petit morceau de pain recouvert de Lou Gascoun fut envahi de souvenirs d’enfance : les « quatre heures » à la ferme lorsqu’il revenait de l’école, l’odeur désolée des tilleuls en ces jours de juin qui sentaient bon les vacances.
Nous eûmes droit à un gaspacho délicat, aillé comme il faut, avec son juste compte de croûtons. Rien à dire. N’était encore une fois le petit nombre de convives. Le castor se fait rare en juin. Puis, ce fut un merveilleux gratin d’aubergines et de courgettes. La main d’Isabelle n’était sans doute pas étrangère à ce don de Dieu. En quoi Dieu est aussi femme, n’en déplaise aux exégètes. La petite touche de plus, c’était la petite touche de vinaigre balsamique. Le rôti de porc : parfait, tendre et ferme. Comme les bigareaux de Lugagnac. Chez Titi, tout est juste, simple, essentiel. Jamais une faute de goût.
Au lancer d’assiettes, seul Jacouille fut maladroit. Il y avait du cancoyotte. Titi il est décidément fidèle à ses traditions. J’ignore, toutefois, si le cancoyotte a des relents de madeleine. Puis, ce fut une salade de fruit bienvenue accompagnée du champagne des noces. Et là, il y eut un événement : nous discutâmes un long moment. Une vraie parlote de comptoir. Avec un peu de tout et de rien. Une parole comme on les aime. C’est aussi ça le rugby. Et l’on doit à notre pinson ce retour aux sources. God bless Titi.

Stéphane est au Brésil



Cher club formateur,

C’est avec une certaine fierté que je vous annonce que je joue depuis 4 mois dans le club de Curitiba. Ce club, au palmarès quasi Toulousianesque (cf site), joue le top 10 du Brésil et a été de nombreuses reprises champion du Paraná. Dernièrement, nous venons de battre en match amicale chez nous le vice-champion du Brésil 2010, Florianópolis.

Toutes ces heures à observer avec admiration : les prises d’intervalle de Guitou, le style incomparable Jean-Bernard, la vision du jeu de Dudu et dans une moindre mesure les passes lumineuses d’un certains Jean-Christophe P, tout ceci a bel et bien porté ces fruits.
Toutes ces heures de travail acharnées a répéter avec vous les combinaisons et tactiques inspirées du principe d’incertitude de ce cher Heisenberg m’ont permis d’apporter la « Archiball touch » a ce rugby Curitibano. Grâce aux Archis, j’ai également pu mettre en avant mes qualités physiques basées sur un régime alimentaire strict et exigeant sauf peut-être le mardi soir...

Ici, le rythme des entrainements est légèrement différent, puisque trois entrainements de 2 heures par semaine avec casque et protecteur buccale constituent désormais ma routine hebdomadaire. La troisième mi-temps est malheureusement un concept encore assez peu développé ici.
L’encadrement est également différent puisqu’un préparateur physique prends soin durant les 40 à 50 premières minutes de te faire vomir avec il faut l’avouer une grande créativité (pneu de camion et chambre à air de moto). Puis un entraineur argentin dont le père devait être colonel durant la dictature, cri ces ordres en agrémentant la fin de ces phrases d’un : « puta de mierda ». Ce tableau idyllique ne pourrait être complet sans parler des joueurs bien entendu. D’une moyenne d’âge de 25 ans, buvant des jus hyper-protéinés pour se désaltérer, ces pauvres jeunes semblent être tous atteint de la même maladie à savoir des carrés sur le ventre. Un truc que je n’avais pas vraiment remarqué chez les Archis. J’ai fini par leur demandé et ils m’ont répondu « abdominao », pas compris… Enfin, dernière caractéristique, ces joueurs peuvent être parfois vexant puisque les secondes lignes n’hésitent pas à klaxonner derrière moi sur une longueur de terrain, puta de mierda !

Ceci étant mon intégration dans le groupe s’est très bien passée. Pouvait’ il en être autrement puisque français et portant les couleurs des Archiball, via le pare-pluie, la casquette et le ...nœud papillon, je fus accueilli chaleureusement.
Le style archiballien fut de suite reconnu et je me suis retrouvé propulsé à l’ouverture de l’équipe ...réserve, enfin eux ils disent « formativa ». Ainsi, chaque samedi pour le « joginho » (petite partie « amicale » entre la première et la « formativa ») je dirige ma ligne d’arrière essentiellement en défense puisque l’équipe première est globalement 50 fois meilleure. J’ai, a cet occasion, appris qu’un troisième ligne pouvait venir « saluer » le 10 lorsque celui-ci tente d’attaquer ou plutôt taquiner la ligne adverse, oh l’autre hé ! Bon bref, ces p’tits cons prennent à malin plaisir à te rentrer dedans ou t’arracher les bras. Ca forme le caractère mais déforme un peu la carcasse !

J’espère que tout le monde va bien et que le club des Archiball cultive toujours aussi bien rugby et gastronomie. Le blog me permet de prendre de vos nouvelles régulièrement. A bientôt.

04 juin 2011

Le cuistot de la semaine, Sexy Boy

Par Le Barde


Le terrain se fait rare à Musard. Sécheresse oblige ? Nous n’étions qu’une petite poignée. Pas de terrain, pas de vestiaires. Seul un pan du terrain annexe pouvait se prêter au jeu. Don donna le la. Pas question de subir l’hostile réalité. Un petit pan, c’est peu mais cela suffit au bonheur des purs. Ainsi ôtâmes-nous notre linge superflu (« L’homme n’est qu’un singe, un singe vêtu de linge » dit Don en citant Aragon) pour nous revêtir de nos habits de lumière. Et nous trottâmes à perdre la raison (autre clin d’œil au fou d’Elsa). Walid exept. Le bloger, il lui faut toute la panoplie pour pratiquer le noble art. Le bloger, c’est un dandy de la toile et de la gonfle. Il partit donc au trou nous laissant Gros-Jean comme devant (voir La Fontaine et l’immortelle Pierrette et le pot au lait).

Don, Toto, Peyo, Jeanfi et le Toulousain étaient en canne. Les autres assuraient leurs passes pour libérer les pattes salvatrices de nos antilopes des près. A ce jeu, Kiki fit montre d’une efficacité redoutable. Kiki, c’est le Dominguin de Musard. Sa feinte est redoutable et son coup d’œil lumineux. Il ne lui manque que son Ava pour être aux anges. Elle viendra tôt ou tard. La Pibale n’était pas en reste mais sa cuisse rompit. Et il quitta ses partenaires en murmurant : « En toute chose, il faut considérer la fin ». Hamilton fut mis en demeure par sa cheville de cesser ses courses ciselées. Il est temps que la saison se termine.

Au trou, fidèle à sa parole, Dudu était en cuisine. Son torse nu, paré d’un long tablier bleu, flamboyait sous les sunlights du trou. Bernard arborait une montre de style gagnée à un tirage au sort. Il était heureux Bernard d’arborer son lot devant un parterre médusé.

Etranger aux rumeurs qui courent sur le concombre que nul ne présumait innocent, il mêla au légume outragé de petits bouts de choux-fleurs, des lamelles de carottes, quelques radis en hommage aux béglais sans qui l’union ne serait pas ce qu’elle est (et c’est magnifique de reconnaissance qu’un ancien stadiste agisse de la sorte). Dans des pots de verre, de la sauce béarnaise, bien sûr – on n’échappe pas à ses racines –, de la mayonnaise et j’en passe permirent aux uns et aux autres – qui n’étaient guère nombreux –, de tremper les fruits du maraîchage dans d’exquises concoctions. Quant au concombre, il reçut l’absolution de tous. Loué soit le concombre recouvrant ses vertus. Dudu, il a un faible pour les concombres. Il ne pouvait tolérer l’injuste condamnation dont ils firent l’objet. « Laisser dire les sots, le savoir a son prix » écrivait le disciple d’Esope dans L’avantage de la science.

Bien sûr nous eûmes de la paella. Entre Dudu et la paella, il y a une relation particulière. Autre hommage à la patrie du Quichotte. Il y a du Quichotte dans Dudu. Mais lui, ses moulins à vent, ils ne doivent rien à des illusions d’aristocrate décati. La paella de Dudu est incontournable. D’ailleurs, malgré notre petit nombre, il n’en resta que quelques miettes. La reconnaissance du ventre vaut toutes les reconnaissances. Dudu, il sait sur le bout des doigts la fable du Milan et du rossignol. Et de murmurer : « Ventre affamé n’a point d’oreilles ». Ce qui n’empêcha point les rossignols du trou de chanter.

Au lancer d’assiettes, Dudu est insurpassable. Il possède la grâce des dix (ô Michon). Moi-m’aime comme l’écrivait Walid, je sais cette grâce réservée à de rares élus. Seuls les amputés du cœur laissèrent tomber l’objet volatile. Puis il lança à la dérobée un camembert bien fait avant que de déposer sur la nappe ce qu’il faut de sorbets pour rafraîchir un soir d’été. Il poussa la défense du concombre jusqu’à nous le servir en sorbet. Et ce fut un régal. Guitou demanda l’heure à Bernard ravi. L’heure était raisonnable. Une belote se tint et les propos de comptoirs s’éparpillaient autour de quelques galopins. Tendre est la nuit chuchota Kiki. Quelle heure est-il Bernard demanda Perdigue. Et chacun de retourner sagement at home sous un ciel étoilé.