13 janvier 2013

Le cuistot de la semaine, absolument dé-bor-dé

Par Zeille
(Un incident technique nous prive de la photo du cuistot auréolé d'une magnifique couronne des rois. Nous avons du recourir aux archives de Sud Ouest. Qu'ils soient ici remerciées.) 


Des Garets, Dé-bordé, Dé-solé.
Mardi soir fut donc le premier mardi de cette nouvelle année. Nombreux étaient les valeureux bipèdes de la confrérie des queues plates, à vouloir toujours courir après le record de ballons tombés dans un jeu de rugby à toucher.
Il me semble que le record a failli être battu. Mais force est de constater que pour une reprise, il y avait du mouvement, des courses folles, quelques coups de gueule, quelques départs précipités.
Bref que du normal. C’est après que ce fut moins normal…

Le premier mardi d’une nouvelle année est en général une soirée de grosse affluence. Le trou y est bien bourré et, mardi, il le fût. En général quand on arrive au bord du trou ça commence à sentir. Et là, on se demande tous : « mais à quoi ça sent ? ». Du reste, l’odeur est souvent la même, indéfinissable, commune pourtant pour des plats différents. Bref, mardi cela ne sentait à rien ! Seuls des cris de joie, des éclats de rire, des « Bonne Année mes Couilles », « Bonne Santé enculé » et « Tous mes vœux mon Con », fusaient du fond du trou. Mais point d’effluves ! 
Arrivé au pied de l’escalier, dans la cuisine, notre Barde était au fourneau et autour de lui s’agitait Jacquouille (c’est une image). Je m’approche pour embrasser mon Barde adoré avec tout l’amour que j’ai pour lui, notre Héraut me glisse alors sobrement entre deux bises : « Putain je suis à la bourre ! ». Et là, c’est le drame !

À part la salade d’endives qui commençait à s’oxyder dans ses saladiers, il y avait une gamelle d’eau qui a décidé de rester froide à toute sollicitation, et des blancs de poulet encore roses, c'est-à-dire crus. « Oh enculé ! » pensais-je à voix haute, « on a pas fini de boire des pressions ».  Et là deuxième drame, pas de bière pression ; le BORDEL vous dis-je !!!
Donc, en résumé, on commence l’année avec des bières en bouteille, des chips de 2012, de la salade cuite, et une attente digne des services publics. Car notre Mage, notre Barde, est un haut fonctionnaire (son bureau est presque au dernier étage) et donc il est Dé-bor-dé ! Pas le temps de s’occuper la journée de tous les Girondins et le soir de 40 queues plates qui ont toujours la gueule ouverte ! Nous avons frisé (même-moi, c’est pour dire) la révolte, l’envahissement du Kebab voisin.
Ainsi, après s’être raconté toutes nos vacances en détail pour meubler, et après l’extermination de la salade d’endives noix fromage, arrive enfin le plat !

Je pense que Eric, grand bigot, dans sa grande piété a dû se dire : « je vais leur faire une recette de Missel . » Et effectivement le poulet et le riz étaient bien fades. Il a dû lire aussi un livre sur Joliot Curie. « Tiens je vais y ajouter du Curry ». (Je crois que c’était ça la couleur jaune).  Mais bon, après des fêtes grasses et locales, un peu de simplicité matinée d’exotisme, pourquoi pas ? Et par ces temps de gastro, préparer du frais au dernier moment, c’est un acte d’amour que nous a délivrés Saint Des Garets.
Son lancer d’assiette, autour de minuit était d’une grande classe. Le fromage à 1h00 était délicieux.  Et le gâteau des Rois en pleine nuit a failli être éclairé par le soleil levant !
 
Il paraissait même que c’était son anniversaire mais dans sa grande discrétion, il nous a évité un petit déjeuner au Champagne !

Une bien belle soirée, d’amitiés viriles, de copains qui se touchent, sans fioritures, sans chichis, sans sodomies, San ku kaï !
BANZAÏ
Eric mon Barde, je t’adore

Aucun commentaire: