17 juillet 2013

L'épreuve du golf


Par Guigui

Mardi 9 juillet, première de la saison, 35° à l'ombre…Nous commençons fort…

J'attends avec impatience,  essayant d'organiser les départs mais je reçois les coups de téléphone des uns et des autres qui, ayant peur de l'ambiance tropicale ou étant pris par des rendez vous impromptus nous laissent tomber…
Ça commence finalement mal…. Michel Sudre et moi voyons avec tristesse le moment où de 7 nous nous retrouverons à 2……

Arrive alors Guytou.
Guytou, il aime faire des surprises mais le Doodle est visiblement un peu un langage inconnu, il n'avait pas prévenu qu'il serait des nôtres…Heureuse surprise.

Départ, nous sommes déjà en nage au bout d'un trou…
Au 4ème, Jean nous rejoins, visiblement éprouvé par une marche forcée et là commence enfin la partie. Eprouvante…chaude….

Arrivé au 9, nous croisons nos amis qui jouent 9 trous. A voir nos têtes qui ont l'air d'avoir fait 18 trous en 9, Loulou, Coco se disent que le climat est décidément contre eux…. Funeste présage…. Mais nous voyons dans leurs yeux cette farouche volonté des vainqueurs !

Arrive alors, avec le soleil couchant, l'ennemi absolu, celui que nous ne pensions pas avoir à rencontrer et contre qui aucune parade ne fut efficace…Le moustique.

Imaginez notre Loulou national, bien posé sur ses jambes, prêt à laisser partir le coup parfait…. Un regard plus rapproché vous fait alors voir 150 à 200 moustiques qui tournent autour de lui, qui découvrent qu'il n'est pas seul et que nous sommes 8, tous aussi appétissants les uns que les autres.
Le restaurant étoilé, le gastro, le bon petit bistrot, la brasserie parisienne, le restaurant familial, la crêperie, le Macdo, le restaurant chinois, le japonais aussi, la pizzéria……Tout était là pour permettre un festin de sang variés, gouteux à souhait…Un carnage….

Au final, quelques litres de sang pompés plus tard, des boutons absolument partout, nous étions épuisés par la chaleur et ne rêvions que de douche fraiche, bière frappé ou repos. Ceci explique un peu pourquoi peu d'entre nous firent le déplacement pour rejoindre nos camarades de la pala et de la pétanque..Qu'ils nous pardonnent mais l'effort était par trop inhumain….

Bref, RV la semaine prochaine équipés de 20 litres d'eau, de voile anti-moustique, de lotion anti moustique, de serpentins à accrocher au sacs en anti moustique et je réfléchis sérieusement à une batterie ou un groupe électrogène pour pouvoir bancher 2 ou 4 prises anti moustiques.

Peut être que le moustique de Bordeaux Lac sera moins gourmet…..et moins gourmand…Mais j'ai retrouvé ma bouteille de lotion anti moustique pour pays tropicaux, là ou le moustique est à peine plus gros que celui du golf de Pessac..Espérons…. Mais je garde mon idée de prises…..

PS : Il paraitrait qu'il y a un Archiball travaillant au CG qui est responsable de la démoustication, info ou intox??? Si c'est info, merci d'agir… CA URGE.

Pour rappel –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
(Tu peux cliquer sur l'image, l'imprimer, la remplir et la renvoyer avec ton chèque. Oui ! Tu peux, ne te sous-estime pas, vas-y, tu peux le faire.)


16 juillet 2013

Les quartiers d'été

Par Le Barde


Nous avons pris nos quartiers d'été. Il y a trois quartiers : le quartier pala, le quartier pétanque et le quartier golf. Les trois quartiers ont pour point commun de reposer sur des rondeurs : boules, cochonnet, balle. Exit l'ovale. Mais c'est pour mieux le retrouver à la rentrée. Où ? Nous l'ignorons encore. Exit Musard ! Il faut partir en quête d'un autre pré. Nous vous tiendrons au courant.

J'ai pris le parti des boules et du cochonnet. Avec Titi, Dudu et Hamilton. Où ? Sur le boulodrome des Quinconces. Quand le haut du pavé taquine les plaisirs du bon peuple, le monde est moins retors qu'il n'y paraît. Encore que nous ne soyons guère, ou si peu, l'incarnation du peuple. Mais je veux parler du peuple universel, celui qui ne se réduit pas à l'univers de Dickens ou de Louis Guilloux.

La paire que nous formâmes avec Titi fut à deux doigts de renverser l'ordre établi. Dudu et Hamilton tremblaient. Nous allions prendre la Bastille. Alain bredouillait ses tirs, Titi éffleurait le sublime en lançant sa boule vers un ciel vierge de nuages.  Las, nous échouâmes pour quelques centimètres, ces quelques centimètres qui renversent des montagnes. Ce n'est que partie remise. Dès mardi prochain, nous remettrons notre ouvrage, sous les tilleuls des Quinconces. Walid et d'autres pointeront, peut-être, le bout de leur nez ?

A la pala, le grand Tom fit ses apprentissages sous l'oeil attentif de Kiki qui a de plus en plus des allures de Léo Ferré. Le temps ne s'en va pas avec Kiki, ni les souvenirs. Il y avait aussi Pascal, Seb, Arnaud et consorts.

C'est sur la place Notre Dame que nous dînâmes, près de l'église chère à François Mauriac, en face de la chambre des notaires, cette engeance décriée par Richepin que Brassens sut divinement mettre en chanson. Ce n'est pas Perdigue qui me contredira. Perdigue qui nous retrouva avec sa douce. Nous bûmes beaucoup. Pascal nous conta le roman du rosée et Kiki redevenait le séducteur impénitent qu'il n'a jamais cessé d'être. Dans les mains de Kiki, le temps est une babiole.

C'est l'été, le bel été. La vie continue. Et c'est bien. Rendez-vous mardi soir pour les amoureux des rondeurs. Petites ou grandes.