29 septembre 2017

XVIIème open de golf ARCHIBALL

Par notre Bardibulle bergeracois...



PERDIGUE
Personne ne va donc lui répondre ?...

LE PREZ
Personne ?

Attends ! Je vais lui lancer un de ces traits !...



PERDIGUE s’avance vers DOMI qui l’observe, et se campant devant lui d’un air vendangeur masqué.
Nous… Nous avons un open… heu … un open… quand ?

DOMI, gravement
Le 13 Octobre !

Le PREZ, soulagé
Ha !

DOMI, impertubable
C’est tout ?...

PERDIGUE
Mais…

DOMI
Ah ! Non ! C’est un peu court, mes castors !
On pouvait dire… Oh ! Dieu !... Bien des choses en somme…

En variant le ton,- par exemple tenez :

Agressif : « Moi, Monsieur si j’avais un tel open,
il faudrait sur-le-champ que je m’y enrôlasse ! »

Amical : « Mais il faut réunir une sacré masse :
A défaut de doodle, utilisez donc google map ! »

Descriptif : « C’est du Roc !...c’est au lac !... il faut un cap !
Que dis-je, il faut un cap ?... une nuit somnambule ! »

Curieux : « En quoi l’ovale se prête aux petites bulles ?
Visez le trou en un, Castors ou la chasse aux oiseaux ?

Gracieux : « Aimez-vous à ce point les roseaux,
Que maladroitement vous visâtes à droite
D’un trou sans drapeau vous vous éloignâtes… »

Truculent : « Ca, castors, lorsque vous putterez,
Les saveurs de Piou Piou, vous chatouilleront-elles le nez
Sans handicap pour la dégust’ sur le pré ? »

Prévenant : « Gardez-vous du practice pour vous entrainer
Le slice roi vise des scores qui caracolent ! »

Tendre : « Sous le soleil, le green sous un petit parasol,
Pour préserver la balle de toutes sueurs profanes ! »

Pédant : « L’animal seul, monsieur, que Gary Grant en fan
A su dompter pour un tel sacerdoce
Fut Domi pour notre open digne de Roland Garros ! »

Cavalier : « Quoi, l’ami, le golf est à la mode ?
Pour poser nos crampons, c’est vraiment très commode ! »

Emphatique : « Aucun vent ne peut, put magistral,
Te dévier ton fer ou ton bois, excepté le mistral ! »

Dramatique : « Une plage sans mer, où je me baigne ? »

Admiratif : « Pour des gonfleurs, le club qui règne ! »

Lyrique : « Est-ce une tortue, sommes-nous des castors ? »

Naïf : « Cet open, n’est-il pas une occasion en or ? »

Respectueux : « Souffrez, castors qu’on vous salue,
C’est là ce qui s’appelle avoir l’appelle sur le cul ! »

Campagnard : « Hé lapins, le tlou c’est pas que pour les mains !
Il faut pousser le cochonnet à gland coup de bâton ! Nanain ! »

Militaire : « Des castors en bigors, quelle artillerie ! »

Pratique : « Le Vendredi 13 autant faire une loterie !

Assurément, Castor, ce sera le gros lot ! »

Amis castors, à vos agendas, bloquez la date
Rendez-vous pour notre XVIIème open de golf ARCHIBALL
Le vendredi 13 à Bordeaux Lac.


QLCVP

28 septembre 2017

Le cuistot de Bouffe : Tcho chaut chaud … chocolat pour Dudu

Par Le Barde, Bardibulle et Bardatruc


Ce n'est pas encore l'été indien puisque nous sommes en septembre. Et pourtant, quelle douceur ! L'été indien se moque de nos diktats calendaires ; septembre ou octobre, peu lui chaut. Il va sa vie ; et il a raison.

Des conditions idéales, 12 contre 12, grand terrain moins les 5 mètres, ouf. Le palpitant palpitât. Deux belles grappes de castors s'affrontaient sur la pelouse synthétique, jeunes, aux courses vives. En sorte que les rares vieux n'étaient pas à la fête. Il leur restait le geste ; et le geste, c'est l'acmé du rugby. Sergio en est l'illustration. Il faut dire que Dudu n'était pas là puisqu'il était en cuisine. On ne peut être au four et au pré.

Les équipes se rééquilibrèrent sous la bienveillance de notre Barde. Certains, heureusement peu nombreux, n'arrivèrent cependant pas à cacher une agilité faillible voire carrément défaillante. Ils ont heureusement tout l'année pour s'améliorer. Cela fait dix ans qu'on leur dit ! Certaines passes quasi mains à main mais tout de même en avant donnèrent lieu à quelques échanges mais globalement le rythme élevé évita les zarguties zagaçantes.

Au trou c’est Dudu de bouffe. Le trou n’a qu’à bien se tenir. Le castor joue à son habitude en profondeur. Déformation professionnelle pour certains, déplacements de trois quarts pour d’autres. Du coup, la réception se fera au bar. L’homme aime les choses bien faites sur le pré comme de loin. Guitou, itou.



Le bar pour Dudu prend toujours un carton jaune. Le carton rouge il le confie à Sabite. Les amuses gueules se feront en boquerones y salsa sans olive à l’horizon.

Dudu aime le gras, la charcutaille. Donc rillettes et pâté. D'aucuns crièrent après d'hypothétiques cornichons. En pure perte. Guitou appréciait. Avec ou sans, il s'en goût ; il aime les fondamentaux. Surtout lorsqu'ils émanent de son dix de cœur. Le Tcho et Pépé aussi. La tablée était fournie. Même si quelques récalcitrants du pré faisaient défaut. Dudu récitait ses mets. Heureux, attentionné.


Mais qu'avait donc Dudu dans la tête pour vouloir nous servir une salade de morue. Un hommage à la ville pour laquelle il a versé des sommes rondelettes en taxes professionnelles, peut-être. Notre Dudu sait pourtant que nous jouons le mardi à toucher pour que personne ne se blesse et soit d'attaque le lendemain au boulot. Or avec l’haleine matinale induite, il n'y a guère que gardien de phare comme métier possible. Même, une conférence téléphonique est risquée.

Dudu pour sûr joue le damier. Il aime l’histoire et ne sèche jamais assez sur la Sécheuse de Morue. Il tourne autour à ses heures perdues les soirs de pleines lunes. Ses rayons ne traversent la sculpture. Elle demeure un mystère pour lui. Pourquoi sèche-t-elle à 6 mètres de haut? Piou Piou sèche aussi sur la question tout en restant au niveau de la mer. Le castor est ainsi la mer est nourricière et gardienne d’histoire. Si l’Amiral m’était conté… La morue est bèglaise comme la tortue. Dès que le trou se présente l’homme la sort. Son tour de bouffe flirte la chaleur des plats frais. Point de gaz pour le cuistot, tout se fait en fraicheur. Il garde l’esprit marin et son amour de Bègles. Point de fioritures, rien que du brut.

Le cabillaud n’est plus… vive la morue !

Le lancer d'assiettes fut propre, élégant et fit mouche. Sauf pour Hamilton, tellement admiratif du toucher de Dudu, qu'il en oublia la finalité. Le geste, le geste encore. Oui, quelle main ce Dudu ! Un camembert fait à souhait et un chaussée aux moines en guise de fromages. Nos palais mêlaient des relents de morue aux exhalaisons crémières. Ce n'était pas une soirée préalable à de tendres baisers.

Pour adoucir nos intérieurs, Dudu proposa des sorbets : menthe, vanille et chocolat blanc. Avec des langues de chat. Tout un art. Un clin d'œil à l'enfance. Pioupiou appréciait. Les langues de chat et le sorbet. Toutes choses qui ne l'empêchaient pas de chanter ses chants empreints d'une gravité graveleuse.

Une belote de comptoir bien sûr. Et ma pomme de la perdre après le triomphe de Sergio et Regis. Ils avaient de la main et cette petite dose de chance qui sourit aux audacieux. Ce n'était que justice.

Tendre est la nuit soupirait Léo. Il chanta la Tosca. Et pensa à l'unique, à la Callas. Puis, il changea de registre en rendant un ultime hommage à Gerard Palaprat. De la Tosca à Palaprat, il y a plus qu'un monde. Mais Léo il s'en fout. C'est pour ça qu'on l'aime ; c'est un être mêlé, un enfant de Montaigne.

20 septembre 2017

Le cuistot de bouffe : La cuisse légère de Pat

Par Le Barde et Bardatruc


Le temps se met au frais. Rien de tel pour fouler le pré. La gonfle naît à l'automne. Il y avait de la lumière. Nous étions une vingtaine. Quelques nouveaux à la chevelure poivre et sel, Dudu en gardien du temple, Serge, Jeff, Titi, etc,. Tom était en cannes et le Prez plus Jauzion que jamais. La partie fut équilibrée. Enfin presque. Disons que les opposants de l'équipe de Serge eurent un peu moins de réussite. Que leurs mains furent plus fébriles. Peu importe, ce fut bon enfant. Sans paroles surnuméraires.

Dès le début, le rythme fut soutenu. A 10 contre 10, le ballon voyagea. Certes, il lui arriva souvent de tomber, d'aller dans un sens contraire à celui du jeu. Peu importe, pour un bis du premier entrainement, le verre à moitié plein est de bon augure, car il y eut de belles séquences.

Depuis la construction du futur centre de formation, exit l'horloge et les rigueurs du temps. Et engueulades de Pépé en perspective.

Que faire ? La technologie a, probablement, des produits à nous vendre. Ainsi du SphincTime : un chronomètre connecté vibrant aux formes douces et arrondies. Celui-ci est judicieusement placé dans la raie des fesses afin de ne blesser personne. Reste à voir si les joueurs souhaitent introduire cet objet objet callipyge en leur for intérieur.Il pose, en effet, d'indiscutables questions éthiques : le gardien du temps peut-il être un trou du ... Ne va-t-on pas assister dans les stades à une explosion de : « L’arbitre, enc… ».

Vers 21h30, fourbus, les Castors prirent leurs douches et se rendirent au trou.

Au trou, un revenant : Patrick Dinclaux. Quelques piliers : Pépé, leTcho, Jacouille, le Prof. Il n'y avait pas tous ceux du pré. Et c'était bien dommage. Les traditions se perdent. Patrick avait commis, par traiteur interposé, une salade de riz et un plateau de charcuterie. Un petit côté été/automne en somme. Le Sabite était de saint-Georges, un petit pan de cru entre Montagne et saint-Emilion. Le Sabite sera rare, version 2017. Le temps ne fait pas toujours l'affaire ; le printemps fut peu amène. Jean-Phi n'est pas Jupiter même si les urnes ont peu à voir avec la vigne. Encore que dirait l'autre. L'autre c'est Perdigue. Mais Perdigue, il n'était pas là. Vendanges obligent. On reste dans le cep et dans la feuille de vigne. Dans la grappe.

La grappe est triste hélas.

Lorsque l'on nous servit un poulet/haricots verts, Tcho, devenu un familier d'Isabelle Hubert sur sa côte basque et conversa avec Léo. Sauf que Léo il serait plutôt Binoche. Les jeux de mots fleurirent. Surtout à partir d'Huppert : Hupppercut, Huppertsévère, Hupperpétue, etc. Les deux compères étaient en forme. Le poulet aussi. Le haricot un peu moins.

Le lancer d'assiettes fut parfait, méticuleux, précis comme un tir d'Hamilton. Pas une miette ne joncha le carrelage du trou. La main du golfeur est sûre. S'ensuivit du fromage, coupé en fines tranches, avant qu'un dessert pâtissier aux relents légèrement exotiques ne viennent parachever le dîner.

Une belote de comptoir se dressa. La première de la saison. Serge l'emporta. La lutte finale s'exerça entre Titi et Léo. Et Titi de vaincre avant que de repartir guilleret vers son Quinsac aimé.

Une nuit étoilée (pléonasme) nous attendait. Avec cette fraîcheur qui sied à l'automne et nous rappelle à l'enfance. Le Tcho ferma les yeux et se souvint du temps où il était écolier. Une petite larme glissa sur ses joues.

16 septembre 2017

Le cuistot de Bouffe : Salve, salve, salve au Doigt !

Par Le Barde et Bardibulle

C'est la rentrée, l'air a un doux parfum d'automne. Les castors sont nombreux sur le pré. Faute de lumière, la partie fut brève. De nouvelles pousses foulaient Musard. Ce fut un toucher de reprise, avec son lit de maladresses, d'approximations. Rien que de très ordinaire. Las de jouer avec des ombres, les castors prirent le chemin des vestiaires plus tôt que de coutume, heureux d'avoir recouvré leur raison de vivre.

La soirée se prêtait donc à une belle reprise. Des jeunes, des nouveaux, des invités, des castors, des castors émérites jouèrent de l’en-but au 40 adverses. Point d’averses, la nature surprend par sa constance. La nuit suit le jour. Il parait qu’il n’y a pas d’horloge sans horloger. Certaines croyances connaissent le doute quand le gardien néglige ses repères. Tout objet sacré vaut par ses gardiens ! Du coup seul Pascal sera visible, le fluo a du bon, même s’il est rose ! Le jeu se fera à la brésilienne pour devancer le trou. En nocturne, je vous prie. Le ballon se sent, à moins que ce ne soit le castor. La douche, elle, paradoxalement, se fera éclairée.

https://www.youtube.com/watch?v=6lTlyI0jsr8&sns=em

Au trou, Yan nous attendait, Yann Détrieux. Le torse nu. Il a un petit côté maori Yann.
 
En février, il embarque avec les siens pour le Brésil. Il nous offrait donc son ultime agape. Avec un clin d'œil appuyé pour sa terre d'accueil. Ainsi eûmes-nous en entrée des bolhinos de bacalau, en français : beignets de morues. La soirée avait été ouverte par Coco, nanti de ses 89 années et plus vert que jamais. En souvenir, il nous offrit quelques traces de ses 80 printemps. Le trou fut comble et heureux. Avec le Tcho de surcroît. La toison plus hirsute que jamais.
 

Il est bon de retrouver le Tcho… ça fait Tcho au cœur. « Le bout a retrouvé ses vieux » soufflent l’autre rive plus légère en bougies. L’ambiance est chaude à chaque fois que le doigt est dans le trou. Il cultive l’art du voyage. Après les délices du Maroc le cuistot nous salive au Brésil. La suite est un mélange de haricot de saucisses, de bonnes choses qui ne mange pas de pain de sucre. La renverse est dans la découverte. Notre saint Thom prie la resserve. Il parait que sa vitesse est juste une question de gaz… A ne pas suivre…O Brésil ça se prononce Feijoada, le plat bien entendu pas la course. Tout ça pour dire que le doigt est beau quand il change de langue.

Le lancer d'assiettes fut vif, incertain, fracassant. Le fromage vint franciser nos palais. Un heureux mélange des cultures. La vraie vie. Le Tcho fut pris de folie. Une longue cuillère en bois, un plat furent propices à une improbable parodie de base-ball. Les cheveux en bataille, il repoussait ce qu'on lui adressait avec plus ou moins de bonheur, haletant, hagard.

Les vieux sont des jeunes avec un peu plus d’expériences. Coco est heureux parmi ses castors. Les générations se suivent et ne se ressemblent pas. Ainsi va la vie, elle évolue. Les castors aiment le trou et savent le combler au rappel.

La nuit nous recueillit sur le pavé humide. Il était un peu plus de minuit. Coco s'endormait le cœur à ses chansons et à ses petits. C'est tout un.

07 septembre 2017

Pétanque chez la Fée: Les boules c'est sacré!

Par Le Barde et Bardibulle,


Comme le veut la tradition, nous entamons la saison par les boules. Nous étions donc chez la Fée. Un conte sans fées, c'est comme une pièce de Racine sans hémistiches. Mesurons-nous la chance de disposer d'un être qui d'un boulodrome fait les prémices d'un pré ? Mais Charles Perrault avait tout dit : "La bonne grâce est le vrai don des fées ; Sans elle on ne peut rien, avec elle on peut tout."

Tout était prêt pour nos joutes en triplette. Personne ne fit banquette. Les équipes se constituèrent par ordre d'arrivée. Les trois premiers se devaient de jouer ensemble et ainsi de suite. Ainsi en décida justement Dudu arrivé dans les tout premiers. En sorte que celui qui avait le bon goût de venir avec Hamilton prenait une option sur la victoire finale, dès lors qu'il y avait déjà trois impétrants au cochonnet. Le hasard voulut que ce fut moi. Ou plutôt ma voiture- qui ne relève en rien du hasard - puisque nous covoiturâmes. Ce n'était donc pas tant une affaire de calcul que de voiture, n'en déplaise au vieux quatre faisant fi de la tradition. Je reste fidèle au vieil Horace : " Écrivain, suis la tradition."

Le ciel était très légèrement couvert. Huit parties se mirent en branle. Le chairman conduisait les siens : Titi et Lolo. Palanquès s'acoquinait avec Garcimore et Pulpo. Etc,.
 
 

Jean-Phi confiait ses boules aux hasards des autres. Le viticulteur se soumet à la nature et espère enfin bonne providence. Son compère déménageur Alban est plus dans le domptage. Sa technique est bluffante. Un rien agaçant. Le duo est du coup infernal sans compter Jeff en couverture. Le dernier trio se complète à merveilles. Alban s’appuie sur ses boules. Il ne joue pas, il ne lance pas, il tombe la boule qui par soumission se glisse toute seule vers le cochonnet. L’analyste observe que l’autre boule en main est cajolée, lustrée, aimée par le maitre qui s’en défend. « Regarde ta paire, et toi aussi tu deviendras grande… » susurre-t-il à la boule aimante. Il sait parler à ses boules le bougre. Un contrôle en caresse s’émerveille le Tarbais. Du coup, pas de technique, juste un posé télécommandé. Alban percute avec des boules autonomes. Jeff en tireur achève la besogne. Mais rien ne pourra s’opposer à la constance d’Hamilton.

Piou Piou de son côté garde les boules pour la chasse aux moustiques. Un petit côté hidalgo y castagnettes se dessine dans le nouveau castor. La chasse est ouverte mosquito en vue ! Il danse sur le rythme de ses tacs à tacs. Le bzz-bzz n’est rien face au tac à tac de ses boules. Les scores autrement reflètent la violence des débats. Nos tireurs à défaut de boules en percute proposaient un sacré carnage. C’est un réconfort comme un autre à savoir que la boule n’est pas morte en vain. « Pas de carrot mais un moustique en moins » s’espérait de croire notre Jacquouille en fleur. Perdigue lui décime et touche la boule à chaque fois.


Le Prez était là comme de bien entendu. Perdigue était particulièrement en boules. Il fit un double carreau pour taquiner le cochonnet. Il est comme ça Perdigue. Le Tarbais était en forme. Regis aussi. Prof y allait de son style inimitable et Léo alternait le sublime et l'ordinaire.

La pétanque a ceci d'admirable qu'elle mêle les âges. Bien sûr l'expérience y trouve son compte. Mais la fougue de la jeunesse aussi. Ah ! Régis ! Il pointe comme un ange. Quelle main.

Les parties s'étirèrent jusque tard dans la soirée. La lune était pleine, pour la plus grande joie de Lolo. Lolo, il s'émerveille comme une enfant ; il est dans la juste mesure du monde. Il pourrait faire sienne, au masculin, cette phrase d'Agnès Varda :" Je suis restée petite mais j'ai grandi."

La longue table était dressée. Coco chantait. La fée clama les résultats. La bande d'Hamilton l'emportait. Les castors étaient heureux de se retrouver. Mardi prochain, Musard et le trou. Vive la vie